Dans une chronique rendue publique le 16 mai 2021, le Pr Mathias Éric Owona Ngui bat en brèche l’argument de bug informatique avancé par le Pr Maurice Kamto dans le cadre du projet Survie-Cameroon Survival Initiative(SCSI) et soutient mordicus que le leader de l’Opposition a usé de cette voie pour le « financement du terrorisme ».
C’est depuis le 17 avril 2021 que les résultats d’audit des systèmes TIC du projet Survie-Cameroun Survival Initiative(SCSI) sont rendus publics. Il se révèle toutefois qu’un manque de 215,6 millions de FCFA à combler est observé entre les montants collectés et les données affichées sur la plateforme de collecte des fonds.
Depuis lors, Christian Penda Ekoka, président du comité de gestion de SCSI ne s’accorde pas à l’initiateur du projet, Maurice Kamto.
Dans la même veine, des hommes politiques de haut vol à l’instar du Pr Owona Nguini estiment que le président national du MRC a ouvert ladite collecte des fonds (pour lutter contre la Covid-19, disait-il), en réalité, pour des fins inavouées, notamment, pour le « financement du terrorisme…».
Lebledparle. com vous invité à lire la sortie du vice-recteur de l’Université de Yaoundé I sur son compte twitter le 16 mai 2021.
Imaginez seulement ce que diraient les kamtalibans si c’étaient Cabral et le PCRN ou Oshi et le SDF qui avaient organisé la feymania de Survivol !! On n’allait pas respirer avec les quolibets contre » Donatien » !!! Ils sont d’une malhonnêteté foncière !!
Survivol : blanchiment de capitaux, fraude sur les cartes bancaires, cybercriminalité, prise illégale d’intérêts, financement du terrorisme, enrichissement sans cause, financement occulte de parti…
Entre Survival et Survivol, le ventre plein d’un cheval de Troie. Certains ne se rappellent plus l’histoire des écoutes téléphoniques entre un ancien Premier ministre ivoirien et un ancien ministre burkinabè envisageant de déstabiliser la transition au Pays des hommes intègre
Dans ces écoutes, était mis en cause un banquier d’Afrique centrale cité comme un financier de coups tordus. Comme par hasard, ledit banquier est le Tchango d’un politicien de son pays. Ces temps-ci, de nombreux services de renseignement et de sécurité s’intéressent à sa manière de jongler avec les capitaux d’un pays à l’autre, à tel point que son établissement est cible comme une structure qui pratiquerait le blanchiment de capitaux Interpol et Tracfin qui enquêtent sur ses transactions ont remarqué des mouvements bizarres autour d’une initiative de solidarité. Il apparait que ces mouvements peu hétérodoxes de capitaux ont mis en alerte des structures de veille et d’alerte, de France, de Belgique, d’Allemagne du Luxembourg et des États-Unis.
On a ainsi constaté que des niches d’activistes ayant une enseigne citoyenne sont en fait des officines criminelles constituées d’aventuriers vivant d’escroquerie et de filouterie ou de grivèlerie. Ces milieux interlopes sont de véritables bouillons criminels de culture
Fort ancrés dans la cyber- délinquance. On y pratique le vol de cartes bancaires ou le traficotage de ces cartes. Ces aventuriers bluffeurs fabriquent de vraies fausses cartes ou utilisent des cartes subtilisées.
Certains d’entre eux qui ont joué un rôle clé dans cette opération de collecte de fonds sur le modèle de la tontine de solidarité, sont interdits bancaires dans leur pays de résidence. C’est ainsi que l’initiative de solidarité est devenue un vrai cheval de Troie masquant des pratiques de blanchiment du capital avec la complicité de capitaines de banques dont c’est le sport favori, ainsi que des tactiques d’évasion de capitaux profitant du flux annonce de fonds pour l’initiative de solidarité.
On sait que dans ces mêmes milieux voguant entre politique, affairisme et crime, des contacts ont été depuis noues pour acheter des armes dans des pays du Moyen-Orient ou pour approvisionner en armes ou en argents, les hooligans armes de l’Ambazonie.
Ces circuits relèvent bel et bien de la criminalité organisée et du tourisme sous couvert de solidarité, ils ont permis à travers un incroyable mélange de genres, aux responsables d’un parti partageant les mêmes affinités de se jouer d’un de leurs allies choisi comme homme de paille et d’un autre dont l’ego était flatté d’être la caution morale de cette initiative portée par une association dédiée.
Ces hommes politiques engagés dans un terrible conflit d’intérêt, ont ainsi transformé des fonds d’une association de » métropole » en ressources de ce parti grâce a des transferts illicites valant financements occultes pour leur parti. Ceci s’est fait en contravention des textes sur le financement des partis politiques et des élections qui interdisent les financements étrangers alloués aux partis il est clair que les sommes collectées par ces mécanismes criminels ont été mobilises pour financer des actions subversives crypto-insurrectionnelles en formes de marches. C’est aussi plus que probable que certains de ces fonds ont, comme s’en vantent les hooligans de la B.A.S, été acheminés pour appuyer la violence séditieuse et séparatiste de groupes Amba-combattants.
On a aussi vu des cadres ou partenaires de cette formation qui vivotaient depuis longtemps, s’acheter des berlines de grand luxe ou des 4× 4 rutilantes, organiser de couteuses agapes nuptiales ou dresser des immeubles avec une rapidité et une facilite déconcertantes. C’est cette nébuleuse qui s’est tissée un butin initialement annonce à 1 millions d’euros dont 330 000 évaporés même aux yeux d’auditeurs tenus pour crédibles avant que la caution morale révèle qu’on était dans une valise a plusieurs fonds avec un butin atteignant finalement 7 ou 8 millions d’euros au cheminement opaque.
Malgré la gesticulation autour des audits, il est apparu que l’on n’avait jamais les tableaux ressources-emplois ou l’on voit comment les cerveaux de cette arnaque, ont clairement crée l’opacité autour de la gestion de 7 de ces 8 millions, pour se sucrer. Du grand art mafieux qui malgré les rodomontades de ces politiciens et adeptes, interroge dur la capacité des meneurs de ce parti à incarner réellement une force crédible d’alternance et de bonne gouvernance. Cette formation politique est comme une panthère qui mangeant les poules d’un poulailler prétend faire le jeune si on l’installait au milieu d’une bergerie pleine de moutons dodus !!!