L’organisation non gouvernementale Mandela Center International (MCI) dénonce l’attitude du ministre de la Communication qui selon elle, tenterait d’influencer l’issue de cette affaire.
Accusée par le gouvernement camerounais d’avoir raconté avec l’assentiment d’Equinoxe, une histoire montée de toutes pièces au sujet de la crise anglophone pour susciter une indignation collective, Victoire Stéphanie Djomo reçoit le soutien de l’ONG Mandela Center International (MCI). Cette organisation de la société civile, réagissant au sujet de cette affaire dans une note rendue publique ce 18 novembre 2020, fustige l’ingérence de René Emmanuel Sadi. Selon elle, «le Ministre de la Communication et porte-parole du Gouvernement, René Emmanuel Sadi, a violé le Code de procédure pénale et encourt pleine répression, prévue à l’article 169 du Code pénal et Mandela Center International se réserve le droit de mettre en mouvement l’action publique à tout moment», écrit Jean Claude Fogno, SG du MCI.
En effet, celle qui s’est présenté comme l’une des victimes du conflit armé dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest au cours de l’émission «Paroles de Femmes» diffusée le mardi 3 novembre 2020 sur la chaine privée Equinoxe TV, est détenue à la prison centrale de New-Bell depuis un peu plus d’une semaine. Selon nos sources, elle devrait rencontrer ce jour, le juge d’instruction.