La situation de Samuel Eto’o au sein de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) est de plus en délicate. L’ancien capitaine des Lion indomptables pourrait être complice d’un scandale de trucage de matchs en Elite Two, la deuxième division camerounaise. Dans cette note vocale enregistrée à son insu par Nkwain Valentine, président de Victoria, on entend clairement Samuel Eto’o garantir la promotion d’un club de deuxième division à l’échelon supérieur, en lui donnant des instructions pour suspendre des personnes et favoriser certains clubs. Ces révélations sont d’autant plus surprenantes qu’elles interviennent après une série de polémiques sur l’arbitrage et les soupçons de trucage de matchs dans les championnats d’Elite.
Un procédure disciplinaire en l’encontre d’Eto’o ?
La commission d’éthique de la FECAFOOT pourrait lancer des investigations à partir de l’enregistrement audio de la conversation de Samuel Eto’o, et une éventuelle sanction reste à déterminer. En cas d’implication avérée dans la manipulation de matchs, Eto’o pourrait encourir une interdiction d’au moins cinq ans d’exercer toute activité relative au football et une amende d’au moins 100 000 CHF selon le code disciplinaire de la FIFA .
Le président de Victoria United, Nkwain Valentine, risque également une sanction similaire et son club pourrait être déclaré inéligible pour le prochain exercice en Elite One
La FIFA pourrait également décider d’ouvrir une enquête pour tirer toute cette affaire au clair, ce qui pourrait mettre en péril la position de Samuel Eto’o à la tête de la FECAFOOT. L’idée, a également été évoquée par le journaliste français Romain Molina comme l’a relayé Lebledparle.com dans un précédent article.
« Toute personne qui influence ou manipule illégalement – directement ou indirectement, par exécution ou omission d’un acte – le déroulement, le résultat ou tout autre aspect d’un match et/ou d’une compétition – ou qui conspire ou tente de le faire par quelque moyen que ce soit – est sanctionnée d’une interdiction d’au moins cinq ans d’exercer toute activité relative au football, ainsi que d’une amende d’au moins CHF 100 000. Dans les cas graves, l’interdiction d’exercer toute activité relative au football est prononcée pour une durée plus longue voire à vie », précise à sujet l’article 20 alinéa 1, du code disciplinaire de la FIFA sur la manipulation des matchs. Une affaire à suivre sans doute…