Pour lui, la rapidité avec laquelle les routes se dégradent au Cameroun est inquiétante, d’autant plus que l’État engage des sommes importantes pour leur réalisation. D’où cette sortie de l’homme du micro.
« Qui paie la note ? L’État du Cameroun – on doit à la vérité de le dire – dépense énormément d’argent pour doter le pays de routes. Sauf que celles-ci se dégradent à une vitesse vertigineuse. Parfois, même pas un an après leur réception. Il n’y a qu’à voir à quoi ressemblent nos routes urbaines et interurbaines… Qu’est-ce qui fait problème ? », S’interroge Jean-Bruno Tagne.
Jean-Bruno Tagne se demande s’il y a une garantie qui permet de s’assurer de la qualité du travail réalisé par le maître d’ouvrage.
« Qui paie la note ; l’État ou l’entreprise qui a manifestement mal fait son travail ? Y a-t-il une garantie qui est imposée aux entreprises une fois que les travaux sont livrés ? Le manque à gagner est très important. Il urge que le gouvernement prenne des mesures fortes ». Une sortie qui arrive au moment où la quasi-totalité des routes des grands centres-villes du pays sont à refaire.