C’est ce qui ressort de l’édition 2018 de l’« index of economic freedom » du think tank et lobby américain basé à Washington The Heritage Foundation.
Cette institution mesure depuis 1995 la liberté économique dans le monde, sur la base de 12 facteurs quantitatifs, regroupés en quatre grandes catégories : l’Etat de droit (le droit de propriété, l’intégrité du gouvernement, l’efficacité judiciaire) ; la prépondérance du gouvernement (les dépenses publiques, la pression fiscale, la santé fiscale) ; l’efficacité réglementaire (la liberté des affaires, la liberté de travail, la liberté monétaire) ; les marchés ouverts (la liberté commerciale, la liberté d’investissement, la liberté financière).
S’agissant de l’Afrique subsaharienne, le rapport révèle que la région ne compte aucune économie considérée comme « libre ». Toutefois, l’île Maurice tire son épingle du jeu, en se classant parmi celles considérées comme « globalement libres ». Pour sa part, avec une chute de 0,2 point, le Botswana se voit rétrogradé dans la catégorie des économies « modérément libres ». la plupart des 47 économies de l’Afrique subsaharienne se classent dans la catégorie considérée comme « pratiquement pas libre ». En outre, la moitié des économies considérées comme « répressives » dans le monde (12 sur 21) se trouvent également en Afrique subsaharienne.
Le Cameroun est 149e sur le plan mondial avec un score de 51, 9 points et se trouve dans la catégorie « pratiquement libre ».
le haut du classement est occupé par Hong Kong (1er), Singapour (2ème), la Nouvelle-Zélande (3ème), la Suisse (4ème), l’Australie (5ème), et l’Irlande (6ème). Il s’agit là des seules économies considérées comme véritablement « libres » par l’index 2018 sur la liberté économique. Le bas du tableau est, quant à lui, occupé par la Guinée équatoriale (175ème), l’Erythrée (176ème), le Congo (177ème), Cuba (178ème), le Venezuela (179ème), et la Corée du Nord (180ème).