La mécanisation agricole reste très embryonnaire au Cameroun, avec à peine 5% des exploitations agricoles, selon des données obtenues dimanche auprès du Centre national d’études et d’expérimentation du machinisme agricole (CENEMA).
Il s’agit là des résultats obtenus auprès des utilisateurs, des fabricants, des importateurs, des distributeurs et surtout de la direction générale du Centre national d’études et d’expérimentation du machinisme agricole cette mécanisation de cette entreprise publique.
En dehors des entreprises, en l’occurrence des filiales des firmes internationales et des entreprises publiques évoluant notamment dans le secteur agro-industriel qui ont opté depuis pour la mécanisation agricole, très peu de particuliers ont déjà intégré la mécanisation agricole dans leurs projets.
Pourtant lors du Comice agro-pastoral d’Ebolowa (Sud) en 2011, le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya invitait ses compatriotes « à s’approprier la mécanisation agricole ».
Un appel à la « promotion d’une agriculture de seconde génération », avait déclaré le président camerounais qui devrait renforcer l’offre agricole du pays, « non seulement pour assurer l’autosuffisance alimentaire au Cameroun, mais également conforter la place du pays comme le grenier de l’Afrique centrale ».
Dans la foulée, le gouvernement avait annoncé la création d’une usine de montage de tracteurs à Ebolowa et une autre devant voir le jour à Douala, afin de permettre aux Camerounais de se procurer à moindre coût des outils pour promouvoir l’agriculture mécanique.
Face à une demande de plus en plus croissante du fait notamment de la pression démographique et des exigences économiques, des experts estiment que seule une agriculture mécanisée pourrait permettre aux Camerounais de se nourrir convenablement, l’agriculture de subsistance ne pouvant résister à une forte demande.
J aimerait me faire former mai je ne sais pas la procédure pour y avoir accès.