L’avocat a fait un parallèle entre le Cameroun et la Nouvelle Zélande concernant le sort qui est réservé aux mauvais gestionnaires des fonds relatifs à la lutte contre la pandémie de Coronavirus.
L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 Akere Muna compare la gestion de la pandémie du coronavirus au Cameroun à celle de la Nouvelle-Zélande. Pour lui, au lieu de sévir, on ouvre des enquêtes. «Le PM de la Nouvelle-Zélande annonce qu’elle, son cabinet et les hauts dirigeants de la fonction publique subiraient une réduction de salaire de 20% pour 6 mois à cause du COVID-19. Au CMR, nous enquêtons sur des détournements des fonds COVID. À Chaque pays son calvaire », a-t-il écrit ce 1er juin sur son compte Twitter.
Le rapport assassin
Un rapport de la chambre des comptes récemment rendu public a en effet, dresser un bilan assez révélateur des fautes de gestion commises par plusieurs membres du gouvernement. Une dizaine de ministres épinglés et au premier rang desquelles, le ministre de la Santé public et celui de la Recherche scientifique, placés aux avant-postes de la riposte contre la Covid-19.
«En réalité, l’IMPM n’a pas lancé de fabrication locale mais a plutôt procédé à l’acquisition en Inde de 5 millions de comprimés d’hydroxychloroquine, 500 000 comprimés d’azithromycine et 300 kgs d’intrants d’azzithromycine, livrés le 29 juillet 2020. Il a alors procédé à leur reconditionnement dans des emballages achetés et imprimés «fabriqué par Zaneka, conditionné par l’IMPM», alors même que les médicaments sont entrés au Cameroun dans des emballages respectant les bonnes pratiques de fabrication et de conditionnement », a entre autres souligné le rapport.