Me Akere Muna estime que les femmes ne sont pas encore suffisamment portées à des postes de hautes responsabilités au Cameroun.
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« Pas de festin pour la journée internationale de la femme cette année. Bonne fête mesdames. N’est-il pas temps que la parité devienne la règle ? S’agissant des nominations ? La compétence des femmes camerounaises est mondialement saluée. Inspirons-nous du Président Biden », a twitté Me Akere Muna à la veille de la célébration de la 36ème édition de la Journée internationale de la Femme célébrée au Cameroun dans un contexte marqué par la Covid-19.
En hommes de Droit, il souhaite une parité entre l’homme et la femme au Cameroun, prenant pour exemple les Etats-Unis d’Amérique.
La femme marginalisée ?
Même si la pensée de l’homme politique est à prendre avec grande considération, notons toute de même que l’énumération faite par l’éditorialiste Jean Atangana, intervenu au poste nationale de la CRTV ce 08 mars 2021 soulevait les efforts fournis jusqu’ici par le régime en place pour tendre vers l’idéal.
A titre d’illustration, rendus à la dixième législature à l’Assemblée nationale, l’on compte une soixantaine de femmes, ce qui n’était pas le cas il y a environ 20 ans.
Les femmes ont bravé les hauts postes au sein de l’Armée. Mais elles n’ont pas été portées jusque-là au grade de Général. La gent féminine est ministre, députée, sénateur, professeur d’universités, médecin au Cameroun, pour ne citer que ces cas.
Pour ce qui est de l’Administration, la femme est sous-préfet, préfet, mais elle n’a pas été jusqu’ici, gouverneur. Tout récemment encore, dix présidents de régions, 14 Super Maires ont été élus à la tête des grandes villes du pays, mais pas l’ombre d’une seule femme. Ce qui prouve que les pouvoirs publics ont encore du chemin à faire dans ce sens.