C’est la deuxième fois que Me Akere Muna réagit au drame survenu le 14 février 2020 au village Ngarbuh, région du Nord-Ouest.
Au lendemain des morts enregistrés au village Ngarbuh dans la région du Nord-Ouest, Me Akere Muna s’est montré touché par la tragédie : « La souffrance, les tueries et la mort sont désormais la norme. Comment en sommes-nous arrivés là pour que la vie humaine perde toute sa valeur ? », s’est-il interrogé.
Après le communiqué de Cyrille Atonfack, porte-parole de l’armée, l’avocat international a fait une autre partie où transparait son désaccord.
D’abord, pour l’ancien cadre de l’AFP, les polémiques créées autour du nombre de morts ne sont guère importantes en ces circonstances douloureuses : « Une vie perdue est une vie de trop. Il ne s’agit pas de chiffres mais d’humanité », a-t-il indiqué.
Par conséquent, « Qualifier la perte de vie de ‘’simple dommage collatéral’’ les tue une deuxième fois », écrit l’homme politique.
Notons que selon le communiqué du ministre de la Défense, « 5 personnes dont une femme et quatre enfants » sont tombées accidentellement suite à un incendie survenu au cours d’un « accrochage » entre l’armée et les séparatistes. Un bilan que l’ONU avait hissé à 22 victimes dès le départ.