Ce mercredi 21 août 2019, dans le Rendez-vous de l’info augmentée, le Secrétaire Exécutif du Patronat Camerounais a passé au scanner l’état de santé de l’économie camerounaise et la place du GICAM dans l’écosystème.
Le GICAM et le rôle secrétariat exécutif.
« Ça fait 62 ans que le GICAM existe. L’une de ses missions c’est de communiquer les informations utiles à ses membres, notamment les informations liées à l’économie, les offres ; le secrétaire exécutif rend compte au président au cours des réunions qui se tient tous les premiers vendredis du mois », déclare Alain Blaise Batongue. « Le GICAM compte aujourd’hui plus de 1000 membres directs et indirects », ajoute-t-il. « La vision du GICAM est claire. C’est de protéger la production locale », poursuit-il. ABB, comme l’appelle affectueusement les amis se definit comme un humble serviteur des membres du Groupement Interpatronal du Cameroun. « Je suis serviteur des adhérents du GICAM et c’est aussi ça la fonction des ministres sauf qu’au Cameroun, cela a une autre connotation », précise-t-il.
L’avis du GICAM sur l’impact des importations des produits étrangers sur la production et l’économie locales
Sans ambages, le vice-président du Conseil Économique et Social de l’Union Africaine affirme qu’« il n’y aura pas de guerre entre les importateurs et les producteurs locaux ». « Le Cameroun a choisi un modèle d’économie libéral…On ne demande pas de fermer les frontières. C’est les intérêts du pays qu’on demande de relever », précise-t-il. « C’est un climat pesant…les entreprises étouffent et ont besoin d’un coup de main du gouvernement…le gouvernement gouverne, le GICAM propose…les entreprises ont perdu environ 40% de leur chiffres d’affaires », révèle Alain Blaise Batongue, Secrétaire exécutif du GICAM sur ABK Radio, 89.9 FM. « …Si vous n’avez pas une économie compétitive, vous ne pouvez pas battre votre monnaie… », pense le Secrétaire exécutif du GICAM sur ABK Radio, 89.9 FM.
Alain Blaise Batongue, Citoyen camerounais qui a son mot à dire sur certains sujets qui animent la scène politique
S’agissant de l’affaire du riz camerounais, le Secrétaire exécutif du GICAM sur ABK Radio, 89.9 FM pense que « Les 800 milliards dépensés par an pour importer uniquement du riz et du poisson auraient pu tourner dans l’économie locale et garantir une bonne balance de paiement. Tout ce qu’on importe en FCFA doit préalablement être converti en devises et c’est cet argent qui sort massivement qui crée des pénuries dans les importations ». « Je mange du riz local depuis un plus de deux ans… », précise-t-il.
Concernant la pénétrante Est de Douala, ABB affirme que « c’est insupportable de passer 04h sur un axe de moins de 10 KM …le gouvernement n’a pas su anticiper… ». « On ne doit jamais prendre les populations pour des tarés. Il faut avoir un minimum de considération… Ce chantier était connu d’avance mais on n’a pas su anticiper sur la pénétrante Est à Douala », souligne-t-il.
Dans le cadre du rendez-vous de l’info augmentée, entre 7h et 10H sur ABK Radio parle son métier de toujours, le journalisme. « J’ai gravi tous les échelons dans la presse écrite…on ne quitte jamais le Journalisme, on prend congé et il n’est pas exclu que je revienne un jour », déclare l’ancien Rédacteur en chef et directeur de publication du journal Mutations.