Le président du parti La Dynamique l’a dit à un agent de sécurité lui « ayant intimé des ordres ostentatoires », lors de sa descente du véhicule de prison ce 02 avril, lors de l’audience en « habeas corpus » à la Cour d’Appel du Centre, selon le porte-parole de Maurice Kamto.
« C’est un Albert Dzongang d’emblée remonté par les grands gestes appuyant les ordres de déploiement des gendarmes aux alentours au moment de son arrivée à la Cour d’Appel » du Centre le 02 avril, selon un compte-rendu d’audience puplié par Olivier Bibou Nissack, ce 07 avril.
« Dès sa descente de véhicule il tance donc sévèrement celui ayant intimé ces ordres ostentatoires en lui rappelant que son dernier garde du corps en date était un capitaine (au comité d’accueil il précisera même Capitaine de l’armée de l’air du Cameroun) », ajoute-t-il.
Selon Olivier Bibou Nissack, l’allié de Maurice Kamto lors de la présidentielle d’octobre 2018 s’est également indigné des « gestes d’intimidation » de la part des policiers et gendarmes, « destinés à maintenir la foule au loin, et les lieux déserts durant les comparutions » des prisonniers du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC).
Comme Maurice Kamto et les autres leaders des manifestations du 26 janvier, l’opposant réclame la libération immédiate. Il a rappelé au juge d’habeas corpus lors de son passage au « huis-clos », que son « seul patron » doit être le peuple et non des « commanditaires tapis dans l’ombre ». Il lui précise qu’en disant le droit au nom de celui-ci, donc en public, il aura « la reconnaissance africaine et mondiale »
L’ancien député à l’Assemblée nationale du Cameroun a été arrêté le 28 janvier à son domicile en compagnie à Douala, alors qu’il offrait un repas à des convives et camarades politiques à l’instar de Maurice Kamto, Christian Penda Ekoka (…) et des militants. Ils dénoncent un « cabale politique » de la part du pouvoir de Yaoundé.