L’homme le plus riche d’Afrique, veut racheter le club anglais d’Arsenal, et au passage, montrer la sortie à son emblématique entraîneur Arsène Wenger.
Selon un sondage réalisé par la BBC sur le réseau social Twitter et qui n’avait pas de valeur scientifique, Arsenal était l’équipe préférée des supporters africains dans plusieurs pays d’Afrique de l’Est et au Nigeria. Ce n’est donc peut-être pas un hasard si l’homme le plus riche de Lagos et d’Afrique, Aliko Dangote, rêve de mettre la main sur le club londonien. Cet homme d’affaires de 60 ans raconte dans une longue interview accordée au prestigieux magazine Bloomberg sa passion pour les Gunners –le surnom des joueurs d’Arsenal.
«Même quand Arsenal n’est pas dans une bonne période sportive, j’ai toujours supporté le club. C’est une grande équipe, bien gérée. Mais elle pourrait être encore mieux dirigée, et c’est ce que je ferai», explique-t-il en ajoutant que sa passion remonte à plus de 30 ans. «Au milieu des années 80, j’ai été présenté par l’ami d’un oncle à un certain David Dein, qui était le vice-président d’Arsenal. Il a été la première personne qui m’a montré un cargo rempli de sucre en 1980, quand je commençais à faire du business dans l’importation. C’est comme ça que j’ai commencé à acheter du sucre. Puis, il m’a emmené régulièrement au stade», raconte Aliko Dogote.
Pour y parvenir, il lui faut d’abord écarter les actuels propriétaires du club, Stan Kroenke et Alisher Usmanov, par ailleurs très décriés par les fans britanniques pour leur frilosité sur le marché des transferts. «Vous savez, tout est possible dans ce monde. Si, ils reçoivent une offre appropriée, je suis sûr qu’ils lâcheront le club. Nous serons en position de leur donner une offre satisfaisante. Ils ne seront pas propriétaires d’Arsenal à jamais», poursuit-il.
Le rachat du club de Londres par Aliko Dangote va faire en tout cas une victime: Arsène Wenger, entraîneur du club depuis 1996. «La première chose que je changerai sera le coach. Il a fait du bon boulot, mais quelqu’un d’autre mérite d’avoir sa chance», lache Aliko Dangote.
Au cours du même entretien avec le magazine Bloomberg, Dangote, dont la fortune est estimée à 12,2 milliards de dollars par le magazine Forbes, envisage en effet une diversification de ses activités, qu’il prévoit d’exercer à 60% en dehors du continent africain. Avec, à la clé, des investissements de l’ordre de 20 à 50 milliards de dollars aux États-Unis et en Europe d’ici à 2025, notamment dans les énergies renouvelables et la pétrochimie.