Ernest Obama se trouve au Secrétariat d’État à la défense (SED) depuis le jeudi 18 juin 2020. Il est accusé par son patron de plusieurs délits parmi lesquels, la haute trahison. Pourtant, au cours d’une émission de Décryptage datant de quelques années, Amougou Belinga avait rappelé à son employé, l’importante qu’il portait à la confiance.
Au cours de cette interview qu’Obama accordait à son PDG, ce dernier avait mis en avant son caractère généreux.
«La plupart de ce que j’ai connu dans la misère, j’essaie de les mettre à mon nouveau. Quand je te croise tu n’as rien, je t’achète un véhicule, je t’aide à construire une maison, c’est comme ça que je fonctionne», indiquait-il.
Par ailleurs, le magnat de la presse a souligné le sort qu’il réservait aux traites.
«Maintenant, si vous êtes un farfelu à côté de moi, de temps en temps, moi-même j’admets les paresseux mais les traites, jamais. Une fois que je me rends compte, je vous neutralise», avait déclaré le Directeur de publication du journal L’Anecdote.
«On peut vous prendre, on commence à vous former vous devenez le meilleur, mais ça ne suffit pas. Moi je suis très sensible aux relations humaines, d’ailleurs même en famille, je m’arrange à être bien avec tout le monde. Mais si je n’ai pas confiance en vous, s’il suffit que je vous tourne le dos vous me trahissez, vous ne valez rien malgré votre compétence. Je préfère avoir un incompétent à côté de moi, qu’un compétent à qui je ne peux pas faire confiance. Pour moi, tout tourne autour de la confiance», argumentait Jean Pierre Amougou Belinga.
Des propos qui sonnent aujourd’hui telles des avertissements qu’Ernest Obama n’a pas entendu si l’on prête du crédit aux chefs d’accusation émis à son encontre.
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