En effet, Armand Noutack II dans un texte intitulé, ‘’voici la vérité du dimanche’’ dit comprendre l’acharnement sur Samuel Eto’o par l’oisiveté politique. « La vérité c’est que la nature ayant horreur du vide, surtout dans le champ politique, il faut toujours avoir/chercher quelque chose à « se mettre sous la dent « . L’icône Nationale est victime de l’oisiveté politique, du vide politique de la traversée du désert politique de certains de ses compatriotes », écrivait-il.
« Et Comme pour se donner bonne conscience, les RÉSISTANTS sont obligés de partager des publications de certains militants du rdpc comme mon collègue Luther André Meka , Patrick Duprix Anicet Mani , Emvoutou ou des profils dangereux comme Shance Lion qui eux aussi critiquent SEF. Et il faut les voir heureux lorsqu’ils partagent les publications de leurs farouches adversaires en criant voyez alors, « nous ne sommes pas les seuls » … Mourir de rire, en vérité vous êtes bien les seuls à être obsédés par SEF », ajoutait-il.
Argument vicieux et spécieux
André Luther Méka pense son collègue se trompe sur toute la ligne. « Le Cameroun est une terre de football. La fecafoot instance faîtière du football est plus qu’un ministère au regard de la charge affective qu’elle porte car les camerounais aiment le football, les camerounais aiment savourer les victoires, on les a habitués aux Victoires et records (1er pays africain en quart de finale en CDM, 1er pays africain à jouer une finale de la coupe de confédération…) », écrit-il.
Ci-dessous, l’intégralité du texte de Luther André Meka
Cher Collègue Armand Noutack II
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre réaction sur l’agglutination de certains acteurs des réseaux sociaux contre Samuel Eto’o Fils. J’ai lu vos arguments qui sont vicieux et spécieux. Pour vous, le vide politique de tes camarades du Mrc a créé un transfert vers ce que vous appelez Acharnement Contre Samuel Eto’o Fils. Et selon vous, le goleador ne gère qu’une petite association, sans décret vous ne comprenez pas pourquoi il y’a un tel ciblage sur sa personne. Cher collègue, je vais vous dire:
1) Le Cameroun est une terre de football. La fecafoot instance faîtière du football est plus qu’un ministère au regard de la charge affective qu’elle porte car les camerounais aiment le football, les camerounais aiment savourer les victoires, on les a habitués aux Victoires et records ( 1er pays africain en quart de finale en CDM, 1er pays africain à jouer une finale de la coupe de confédération…). Avec les camerounais c’est les victoires. C’est un peuple de gagneurs surtout au football. La preuve les slogans comme » impossible n’est pas camerounais »en disent long. Ne pas gagner en équipe nationale est un crime de lèse majesté pour ce peuple habitué des victoires. Ne rien gagner du tout est un sacrilège.
2) Samuel Eto’o lui même et son équipe ont vendu la renaissance du football ( pour utiliser le slogan du mrc transféré à la fecafoot), Le redécollage. Un championnat hautement professionnel, les salaires mirobolants des joueurs du championnat, tutoyer la finale de la coupe du monde, la construction des stades, le rassemblement des footballeurs… Tout ce qui a été promis reste lettre morte. Au contraire les camerounais constatent plutôt la dégringolade du football camerounais. Les démissions en cascade, le chassement des joueurs, les défaites en chaîne, l’hécatombe. Rien, mais alors rien ne procure cette euphorie collective que suscitait nos victoires. Cette liesse collective nous manque.
3) Je vais finir par un proverbe : » rabaisse toi et le ciel t’elevera ». Le goleador a voulu s’approprier un patrimoine national, il a voulu porter seul la pierre angulaire de notre fierté d’être camerounais. Ses paroles adressées aux lions dans les vestiaires , La mise à l’écart de la tutelle par les actes de défiance : la rupture du contrat de conceicao après une lettre du SGPR, la mise à l’écart du capitaine des Lions Aboubacar après une onction du chef de l’État pour la CDM par une lettre de mission et sa réception du drapeau, la mise à l’écart du patriarche général Semengue restent des liens forts qu’il a rompu. Ces liens ne peuvent être sans conséquences pour la fédération et ses équipes auquel cas nous ne sommes pas en Afrique. Chez nous en Afrique, tout est dans les liens avec les communautés.