André Luther Meka estime que certaines sorties « tribalistes » au Cameroun n’ont pas suscité la même indignation que l’affaire Claude Abé. Le consultant TV prend comme exemple, le discours de Maurice Kamto au Conseil constitutionnel et les propos extrémistes de Patrice Nganang. « Les justiciers d’aujourd’hui avaient-ils écrit au recteur de Yaoundé 2 pour se désolidariser de Kamto ? Bien au contraire, malgré cette tâche tribale il avait présidé un jury de thèse à Yaoundé 2. Les Justiciers d’aujourd’hui avaient-ils écrit à l’université d’attache de Nganang pour sa radiation étant entendu que cet activiste avait fait une vidéo appelant à l’extermination et le génocide Bulu. », dénonce-t-il ce 26 avril sur Facebook.
Le père Ludovic Lado n’est pas en reste
« Que fait l’église catholique du prêtre chantre du Tribalisme et de la division qui se balade allègrement avec le col des jésuites alors qu’il sème la division et la discrimination du peuple de Dieu ? Ludovic Lado peut-il partager la communion à l’église aux fidèles ? Peut-il proclamer aux fidèles catholiques : ‘je vous donne la paix, donnez-vous la paix?’. Ce prêtre est une épine dans le pied de l’église catholique et du précieux ordre catholique les jésuites », écrit André Luther Meka avant de convoquer un auteur pour étayer son raisonnement.
« Le théologien Yves Congar disait que pour être à la tête de l’église il faut être saint. Pourtant ce prêtre est manifestement à la solde des entrepreneurs du chao. Une Mesure conservatoire de lui interdire d’officier les messes au regard de son image entachée auprès des fidèles catholiques, par la suite d’une radiation au cas où il ne s’amende pas », conclut l’homme politique.