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Personne n’échappe au « bizutage du peuple »
Dans une publication sur Facebook, André Luther Meka exprime une opinion sur la gestion des organisations au Cameroun, en la comparant à un « bizutage du peuple ». Le terme « bizutage » évoque l’idée d’une initiation ou d’une épreuve par laquelle les dirigeants sont soumis aux critiques et aux réprobations du peuple, et ce de manière constante. L’analogie avec le « Roi Bamoun » suggère que cette épreuve est une tradition ou une pratique enracinée dans la culture du Cameroun. le membre du parti de la flamme évoque également la liberté d’expression au Cameroun et suggère que le président Paul Biya a élevé cette liberté d’expression. Cependant, il semble exprimer des doutes quant à la capacité du pays à maintenir cette liberté d’expression et à faire face aux critiques.
« La gestion des organisations au Cameroun est tout un bizutage du peuple. Ce bizutage est de passer au crible de la critique et des réprobations votre gestion à temps et à contre temps. Il y’a un temps où le Roi Bamoun se débarrasse de ses attributs et se met au milieu de la cour pour subir le jugement de son peuple. Tout gestionnaire au Cameroun, de ministre à DG en passant par les maires, députés ont été l’objet de ce bizutage du peuple ou le sont encore. Quiconque ne supporte pas, n’arrive pas à passer l’épreuve de ce bizutage n’est pas digne d’hériter de l’école de démocratie que le chef de l’État SE Paul Biya a installé au Cameroun. Le Président Paul Biya a mis la liberté d’expression très haute. Pourrons-nous être dignes de tenir la dragée haute? De maintenir le Cap? Au regard des signes précurseurs, je ne crois pas », écrit le communicant du parti au pouvoir.
