Dans cette émission, Anne Féconde Noah a exprimé son étonnement face aux déclarations de Maurice Kamto. Pour elle, ce type de débat est incongru lorsqu’il y a un décès. Elle a émis l’hypothèse que les deux éminents professeurs, collaborateurs du régime à un moment donné, avaient peut-être des problèmes personnels et des divergences idéologiques. Selon elle, la querelle entre les deux s’est malheureusement poursuivi même après le décès du professeur Mono Ndjana. « Pour le débat des extrêmes, c’est un débat entre positions extrêmes. Cela ne nous semble pas pertinent. Maintenant nous comprenons que les chefs de la Lékié d’où je viens d’ailleurs, parce que Hubert Mono Ndjana était mon tonton, ont été blessés. C’est une réaction légitime », soutient-elle.
Le respect des défunts
Anne Fécond Noah a également regretté le fait que le professeur Mono Ndjana n’ait pas choisi d’occulter ces différends dans son hommage. Elle a déclaré que la position du PCRN, exprimée par le président Cabral Libii, est que lorsqu’il y a un décès, les hostilités doivent cesser, car c’est une fatalité. « Personne ne s’attend à ce que quand il y a un mort qu’on ait ce type de débat. Je subodore que ces deux éminents professeurs, collaborateurs du régime à un moment ou un autre, avaient probablement des problèmes personnels, des différends personnels et des différends idéologiques et que le professeur n’a pas jugé utile de ne pas s’appesantir dessus. Peut-être que la querelle s’est poursuivie après le décès du professeur Mono Ndjana », ajoute-elle.
De son côte, le MRC a taxé la mise à mort symbolique de leu président dans la Lékié, de pratique « moyenâgeuse » en même temps qu’il s’est réservé le droit de poursuivre les auteurs en justice.