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Année scolaire 2020-2021 : Le système de mi-temps adopté

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D’après le Minesec, il ne sera fonctionnel que pour les établissements dont les effectifs sont supérieurs à 50 élèves par classe.


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Elèves en classe – DR

La communauté éducative est désormais fixée : les cours en mode mi-temps sont validés dès la rentrée scolaire 2020/2021. L’annonce est du ministre des Enseignements secondaires (Minesec), Pr Pauline Nalova Lyonga. C’était  le 23 septembre dernier à Yaoundé, au cours de la cérémonie de la rentrée pédagogique solennelle couplée au lancement de l’année scolaire 2020/2021. Cependant, précision est faite : « La mi-temps est une exception. Qu’on n’aille pas dire que dans tous les établissements, il y aura la mi-temps », indique l’inspecteur général des enseignements (Ige) au Minesec, Catherine Awoundja Nsata. D’après cette dernière, la mi-temps concerne, en fait, les établissements scolaires dont les effectifs par classe sont supérieurs à 50 élèves. « Comme vous êtes friands d’argent, n’allez pas utiliser ce système pour vous faire de l’argent », prévient Pr Nalova Lyonga.

Pour ces établissements, les cours se dérouleront ainsi qu’il suit : la première période s’achève 12h30 pour la première vague et à 16h30 pour la seconde vague. A ce nouveau système imposé par la pandémie du COVID-19 en vue de mieux instaurer la distanciation entre les apprenants, va s’ajouter le e-learning. Car, « que vous le vouliez ou non, le téléenseignement est désormais inévitable », a martelé le Minesec.  Ces cours à distance viendront occuper l’élève « en attendant aller à l’école dans l’après-midi.  Et celui qui rentre de l’école dans l’après-midi les suivra de retour des cours », explique Pr Nalova Lyonga.

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En effet, depuis le 17 août dernier qu’il a été prescrit aux chefs d’établissements des études avec une hypothèse en mode mi-temps, la communauté éducative se demandait comment ce système allait fonctionner, quant à la mobilisation des ressources humaines, infrastructurelles, etc., qu’il implique. La réponse est la suivante : « ceux qui vont travailler avec ce mode auront des éléments qui vont leur permettre de travailler dans cet esprit. Avec les inspecteurs pédagogiques, nous avons examiné comment concrètement les enseignants vont gérer cette année dans les salles de classes, quelles sont leurs difficultés, comment ils peuvent aller au-delà et avoir les résultats que tous nous attendons », ajoute Catherine Awoundja Nsata.

La rentrée scolaire ayant lieu dans moins de deux semaines, « nous voulons dire à la population camerounaise que le Cameroun est prêt  à recevoir nos enfants. Pour cela, que les parents envoient les enfants à l’école. Ceci ne sera pas la première fois. Souvenez-vous que nous avons organisé les examens dans les mêmes conditions et nous ne les avons pas déçues. Cette fois également, nous ne les décevrons pas », indique Nalova Lyonga.

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Et comme la fermeture des écoles est intervenue le 17 mars dernier, obligeant les élèves à passer près de sept mois loin de leurs cahiers, « j’invite, de ce fait, les enseignants à se mettre résolument au travail dès la rentrée et de se dire que ces enfants viennent de passer beaucoup de temps à la maison ; pour cela, il leur faut une mise à niveau pendant deux semaines, procédant ainsi aux activités d’intégration qui leur permettent de jauger le niveau réel de ces enfants ; consolider les acquis », souhaite Catherine Awoundja Nsata.

 


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