Homme respecté dans le domaine du journalisme au Cameroun, Elie Baho aurait été la cible de menaces et d’une filature présumée par des agents des services de renseignement camerounais. Le journaliste aurait été recherché par un adjudant à la suite de la publication d’un article compromettant sur l’un de ses confrères. Face au refus d’une rencontre avec l’adjudant, Elie Baho aurait ressenti un danger imminent.
Le 15 novembre, des inconnus auraient tenté de localiser son domicile à Odza. La situation s’est intensifiée dans la nuit du 22 au 23 novembre, avec des véhicules de la sécurité militaire signalés près de son quartier. Dans ces circonstances, Elie Baho a réussi à échapper à ses poursuivants grâce à l’aide d’un voisin.
Inquiétudes dans le milieu de la presse
Cependant, le 23 novembre, l’inquiétude a atteint son paroxysme. Après un appel à un confrère, la communication avec Elie Baho a été subitement interrompue, et depuis, aucune nouvelle du journaliste relate nos confrères de 237 Online. Les tentatives pour le joindre restent vaines, son téléphone ne fournissant aucune indication quant à sa localisation.
Les proches d’Elie Baho sont profondément préoccupés. La crainte d’un enlèvement visant à le faire plan, rappelant des épisodes sombres du passé où des journalistes engagés ont été la cible de tels actes. La situation soulève des inquiétudes quant à la liberté de la presse au Cameroun et à la sécurité des professionnels des médias dans l’exercice de leur métier. La communauté journalistique locale suit de près cette affaire et espère des éclaircissements rapides sur le sort d’Elie Baho. La disparition d’Elie Baho, n’est pas sans rappeler celle de Martinez Zogo. Enlevé, le chef de chaîne d’Amplitude FM avait été retrouvé mort en périphérie de Yaoundé.
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