Le vendredi 13 mars 2020, le président du Conseil National de la Communication Peter Essoka a réuni les hommes des médias et les patrons de presses, à Yaoundé.
Les travaux qui rassemble les patrons de médias et assimilés selon des informations à notre rédaction, porte sur « Couverture médiatique de l’information en période de crise : le professionnel de médias, entre liberté et responsabilité ».
Cette concertation qui survient après les menaces du ministre Atanga Nji contre certains ONG et médias locaux, vise à associer les hommes de médias et les patrons de presse autour des valeurs républicaines, de remettre en lumière les fondamentaux qui guident l’action des médias en période de fragilité sociopolitique, leur rôle d’information, de sensibilisation et d’alerte, apprend Médiatude.
« Il ne faut pas faire un procès aux déclarations de Paul Atanga NJI »
Peter Essoka qui préside les assises est revenu sur le point de presse du patron du commandement territorial donné le 9 mars 2020 au sein de son département ministériel. « Il ne faut pas faire un procès aux déclarations de Paul Atanga NJI. Je ne peux pas parler pour le ministre Atanga NJI. Je ne sais pas où il a eu ses informations au sujet des financements occultes de certains médias. Le CNC n’est pas logé dans les bureaux du ministre Atanga NJI. Le ministre a lui-même ses sources d’information. Nous devons être patriotiques dans le traitement de l’information en situation de crise actuelle. Les institutions sont menacées, les journalistes doivent constituer un front en collaboration avec l’administration et agir dans l’intérêt du pays. Ce n’est pas une démarche exclusivement camerounaise », a insufflé l’ancien journaliste de la CRTV, avant de préciser qu’« Il faut critiquer, mais le faire avec responsabilité. Il faut faire attention à certaines prises de position médiatiques et éviter d’amplifier les discours conflictogènes ».