Le jeune journaliste de Vision 4 a recouvré la liberté ce matin, 06 juillet 2020 après trois semaines de détention à la Police judiciaire de Yaoundé, a appris Lebledparle.com. Réagissant à cette actualité, Boris Bertolt a taclé humoristiquement son confrère.
Alors que le flou planait dans l’affaire Bruno Bidjang, Boris Bertolt a fait toute la lumière dans une enquête abondamment relayée sur les réseaux sociaux. D’après ses dires, le fils de François Bikoro a été écroué pour avoir tenté d’offrir un téléphone portable à une détenue et menacer les policiers.
« Le même jour et drôle de coïncidence, jour de la libération d’Ernest Obama, Bruno BIDJANG n’a pas le temps de s’expliquer, lorsqu’il est immédiatement suspendu par Amougou Belinga et la voiture de Vision 4 avec laquelle il est allé menacer les enquêteurs, lui sera également retirée. Quelques heures après, Bruno BIDJANG sera interpellé (avec ses chaussures) et placé à son tour en détention pour outrage et voie de fait et jeté en cellule avec sa dulcinée : Ivana Essomba (pas la même)»,pouvait-on lire dans ce texte journalistique datant du 30 juin.
Au moment où Bidjang gagne de nouveau le dehors, le lanceur d’alerte n’a pas manqué de lui glisser quelques mots teintées d’humour, d’ironie et par-dessus tout, de raillerie.
«Le seul Dicaprio de l’histoire du Cameroun qui a réussi l’exploit de passer trois semaines à la police judiciaire par amour pour sa dulcinée, Ivana Essomba a été libéré en fin de matinée. Bruno Bidjang est libre », s’est-il moqué avant de renchérir, «Bon retour parmi nous petit frère. Je t’avais prévenu de faire très attention. Espérons que ce séjour t’aura servi de leçons. Mais continue d’aimer mon petit. Il n’y a pas 10 camerounais qui pouvaient faire ce que tu as fait là pour Ivana. Au moins là tu es garçon !».