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Après la suspension de la coopération militaire par la France, l’intervention russe divise les Maliens

Mali Russe

Alors que le président français Emmanuel Macron a annoncé il y  a quelques jours, la fin de l’opération Barkhane au Sahel sous sa forme actuelle, Moscou veut se poser en alternative à la France dans la région. A Bamako, la capitale malienne, une intervention de la Russie divise.

Mali Russe
Des Maliens pro-Russes (c) Droits réservés

Le Mali est en train de consommer la décision de la France, de suspendre son aide militaire pour une période, pour des raisons de la crise au sommet de l’Etat survenue depuis en août 2020 avec le renversement au pouvoir du président Ibrahim Boubacar Keita

Si l’annonce de la suspension « à titre conservatoire et temporaire » de la coopération militaire entre la France et le Mali sonne comme un bon débarras pour une franche partie de la société civile malienne qui appelle à l’intervention de la Russie, tel n’est pas le cas chez d’autres qui voient à l’ancienne Union des Républiques socialistes et soviétiques(URSS), la recherche des intérêts..

Oui à la Russie !

Selon Sidi Traoré, membre de la plate-forme Intervention Russie dont les partisans se rassemblent généralement à l’ambassade de Russie les jeudis à Bamako, Moscou devrait s’ingérer dans les affaires maliennes comme ce fut le cas lors de la colonisation où Bamako s’était rapproché de l’Urss ; actuelle Russie.

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« Nous voulons que la Russie vienne traiter nos problèmes sécuritairesNous avons vu la coopération militaire russe avec d’autres pays, comme la Syrie, ou plus récemment la Centrafrique Nous sommes convaincus que des militaires russes feront davantage que la France », soutient-il.

Mieux la France

Des propos qui n’enchantent pas Boubacar Ba qui rejette en bloc l’intervention du pays de Vladimir Poutine au Mali : «Nous assistons à une querelle géopolitique au Sahel. Le champ d’action classique de la Russie n’est pas le Sahel. Une partie de l’opinion malienne veut en découdre avec les autorités françaises, et trouve en Moscou une solution alternative. Mais c’est un saut dans l’inconnu », rapporte France infos, les propos de l’ancien opposant au président IBK.

Peu importe le partenaire

Quant au président du Parti socialiste malien, proche de l’ex-président IBK, Amadou Koïta, le Mali reste ouvert à tout partenariat pour vaincre le phénomène du terrorisme.

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« Le Mali a des amis, que ce soit la France ou la Russie. Mais le Mali n’est pas un pays ingrat. Nous ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Nous savons que 50 soldats sont tombés ici [depuis 2013]. D’un autre côté, il est vrai que l’opération Barkhane pose problème aujourd’hui, parce que les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes. Nous avons besoin de tous les partenariats pour lutter contre le terrorisme », a-t-il souhaité.


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