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Après les critiques d’un proche collaborateur de Paul Biya contre le MRC, Me Emmanuel Simh réagit

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Me Emmanuel Simh, avocat au barreau du Cameroun et Vice-Président Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a répondu à Luc Sindjoun conseiller spécial du chef de l’Etat et membre titulaire du comité central du RDPC.

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Me Simh (c) Droits réservés

En effet, l’universitaire et homme politique dans sa tribune publiée chez nos confrères de la radio ABK dimanche 8 mars 2020, faisait un parsage du boycott du double scrutin du 9 février 2020 par la formation politique du professeur Maurice Kamto : « Dès lors, lorsqu’un parti politique qui aspire à gouverner, à effectuer “le changement dans la paix”, décide de boycotter les élections, c’est-à-dire le rendez-vous avec le peuple souverain, il est légitime de se poser des questions, de se demander par quelle voie, il se trouvera en situation de gouverner », analysait-il.

En réaction à ces propos, le vice-président du MRC, par le même canal (ABK Radio) a rassuré de la complexion du parti : « Il n’y a pas que l’urne qui est une preuve de démocratie, la manifestation aussi le prouve. Nous sommes aujourd’hui le parti accusé de tout. Nous restons un parti de paix, un parti arc-en-ciel qui milite pour l’unité des Camerounais. On a déclaré notre mort, mais je peux vous rassurer que le MRC est en vie et se porte bien (…) Le MRC a toujours prôné l’alternance dans la paix, et notre slogan c’est le changement dans la paix et ça ne reste pas un slogan. C’est aussi une manière de vivre. Même lorsque nous avons lancé le boycott, nous avons demandé à nos militants de rester chez eux, de ne pas manifester », a rassuré l’avocat sur le 10 mars 2020 sur les ondes de la radio ABK.

Rappelons que le lundi 25 novembre 2019, le MRC avait décidé de se retirer de la course aux élections locales qui se sont tenues le 9 février 2020. C’était au terme d’une concertation avec le directoire du parti que Maurice Kamto avait dans un point de presse, communiqué aux journalistes cette décision du MRC de se retirer de la course. « Le MRC a décidé de ne pas prendre part aux élections législatives et municipales du 9 février 2020 », déclarait le leader du MRC, évoquant comme raison, la crise sécuritaire dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, et la Code électoral, taillé à la mesure du parti au pouvoir.

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