Marlène Emvoutou présente des excuses aux Bamiléké. Dans sortie sur Facebook, elle dit toute sa désolation et dit qu’elle regrette ses propos prononcés en 2018 après l’élection présidentielle de cette année-là. «Je ne suis pas une haineuse, je ne suis pas quelqu’un qui prône la haine. J’ai honte aujourd’hui quand je regarde la vidéo que j’avais postée à cette époque-là. Les Bamilékés que je connais sont des gens adorables…tous les Bamilekes que je fréquente depuis plus de dix ans on a aucun problème, je vous demande pardon. Aujourd’hui je vous demande solennellement Pardon mes frères Bamilékés », souligne-t-elle.
« Marlene Emvoutou, un exemple de repentance à saluer »
Cette sortie a rencontré l’assentiment de Benjamin Zebazé, Luc Perry Wandji. Jules Marie Yanzeu a salué aussi la repentance de Marlène Emvoutou. « Marlene Emvoutou, un exemple de repentance à saluer. Celui qui n’a jamais péché, lance la première pierre, comme la bible le dit. Aujourd’hui, cette dame, que j’ai descellé très tôt son virage idéologique républicain, mérite de l’encourager et la saluer. La vie est faite des épreuves, que seules les personnes intelligentes, arrivent à tirer des leçons, pour emprunter la voie de la raison. Les médiocres demeurent dans leur obscurantisme, qui les ronge. Bienvenue ma sœur dans la marche du vivre ensemble, et l’amour de toutes les composantes sociologiques de notre nation. C’est l’amour qui forge la force d’un pays, la haine la détruit », écrit-il sur Facebook.
Si ces trois personnalités que nous venons de citer saluent la repentance, le Dr Aristide Mono joue la carte de la prudence. « L’instabilité a atteint d’autres proportions au Cameroun. Trop de repentances et de reconversions! Je reste moi méfiant et prudent! », écrit le consultant et chroniqueur d’Equinoxe Radio et télévision.