Le souhait du politologue a été fait dans une publication sur son compte Facebook, le 11 novembre 2022.
C’est pour la stabilité du Cameroun qu’il pense qu’il faut que le pouvoir change de cap ethnique. « Pour la stabilité et la paix sociale au Cameroun, je souhaite que le prochain président soit un non Ekang », écrit le politiste. « Avec toutes ces tensions identitaires, il serait républicainement et démocratiquement impudique qu’un Ekang remplace un Ekang », ajoute le consultant médias.
La prise en compte de l’aspect identitaire n’est pas sans objet au Cameroun. « Pourquoi la prise en compte des tribus dans les concours et les nominations si la question identitaire est sans objet? », s’interroge-t-il. « Nous invitons certains à explorer un peu la notion de « Discrimination Positive » dans la régulation des tensions identitaires », poursuit-il.