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« Nous sommes parfois trop émotifs dans ce pays»
Un internaute William Pokam a fait une publication dans laquelle, il montre que Calixthe Beyala fait essentiellement un combat opportuniste. En guise de réaction, Armand Noutack II dit ne même pas voir de combat. « William, Calixte ne mène aucun combat, le mot combat est bien trop gros pour elle. Elle ne m’inspire pas confiance même si elle est portée en triomphe par les militants du MRC, mon parti. Le président MK lui-même a d’ailleurs fait un tweet pour saluer « sa prise de conscience », curieux quand-même. Lorsqu’une femme commence à cibler une tribu en particulier dans ses déboires personnels, elle perd à mes yeux tout sens du sérieux. Surtout qu’il s’agit dans le cas d’espèce, d’une colère soudaine, vraiment soudaine. Si Paul Biya lui propose le ministère de la culture, je vous dis qu’elle va prendre sans hésiter et changer de discours le soir même. Nous sommes parfois trop émotifs dans ce pays », écrit-il.
Shance Lion, lanceur d’alerte, a aussi tiré sur Calixte Beyala. Pour lui, le l’écrivaine franco-camerounaise n’a rien fait pour son pays d’origine : « Qu’est-ce que vous avez fait pour ce pays pour avoir des comptes à lui réclamer ? », s’interroge-t-il.
Ci-dessous, le texte intégral de Shance Lion
Si je suis « Nouare », c’est parce que « C’est le Soleil qui m’a brûlée », sinon je suis une des vôtres, une Blanche.
Je recherche toujours une seule action humanitaire de notre Grande Sœur ci en faveur de L’Afrique, du Continent nouare depuis 40 ans, je ne vois nulle part. Peut-on détester ses origines à ce point ? C’est l’argent qui a manqué ? Pour un « arbre de Noël avec Calixthe » ? Un don même d’un seul exemplaire d’un roman en faveur du Club de Littérature même du Lycée d’Obala ??
Qu’est-ce que vous avez fait pour ce pays pour avoir des comptes à lui réclamer ? Les impôts vous les payer là-bas, vous entretenez les emplois là-bas, au sommet de votre art, vous vous revendiquiez de là-bas, votre argent, vous le dépensez là-bas. Pour vous avoir fait venir au monde sur son sol, vous avoir soigné quand vous étiez malade, donné à manger quand vous aviez faim, vous avoir donné la possibilité de vous instruire qu’est-ce que le Cameroun a reçu en retour ?? Une librairie ? Une œuvre humanitaire ? La création d’une association pour la promotion de la littérature ? Pour que la jeune fille se cultive ? Rien de chez rien, la honte, le bavardage dans les médias, les jérémiades dans les réseaux sociaux, aaaaah j’oubliais, c’est la faute au soleil, qui en plus de brûler la peau, a également brûlé votre cœur… votre « humanisme », l’humaine en vous, au point de vouloir faire fermer une école, tout simplement à cause des enfants qui jouent à la récréation. Si les écoles avaient été fermées à votre époque, seriez-vous où vous êtes ?
Je ne vois pas ce que quelqu’un va écrire sur les « Bulus » que Patrice Nganang n’a pas encore écrit hein, lui il est même allé jusqu’à promouvoir leur extermination. Tout ça c’est du réchauffé, du déjà-vu, du déjà lu. S’il n’y a plus d’inspiration pour l’écriture, il faut prendre la retraite… Faut arrêter de casser les oreilles des gens. S’il n’ya plus de visibilité au lieu d’en créer avec les faux débats, il faut chercher à impacter positivement la société camerounaise, la société africaine, jusqu’ici là dessus c’est zéro macabo, la référence actuellement c’est Amadou amal, vous êtes désormais des « Has been ».
Bref ce retour de mémoire juste après la visite de Macron au Cameroun, est tout sauf anodin… Mais, les pères fondateurs de notre grande nation veillent sur le Cameroun. »
