Dans une tribune publiée sur sa page Facebook ce mardi 11 décembre 2018, le Directeur de cabinet de Cabral Libii apporte un démenti sur les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux depuis quelques jours sur la fin de collaboration entre lui et le Coordonnateur du Mouvement 11 Millions, partenaire politique du parti UNIVERS. Il affirme que la collaboration continue et qu’elle ne pourra pas s’arrêter.
C’était prévisible, ça devait finir par arriver un jour ou un autre, fatalement, qu’on le veuille ou pas. D’ailleurs cela n’avait que trop duré. Un peu trop même, au point d’inquiéter.
Toute relation qui se veut soudée se doit de passer par là, subir une épreuve, question de permettre de la jauger, de mesurer sa solidité ou non, et donc de l’autopsier en profondeur.
L’un des objectifs des publications d’hier était celui-là. Prêcher le faux pour avoir le vrai, en créant la confusion au passage pour espérer semer la débandade entre nous. Puis venir sonner le tocsin et achever le sale boulot.
Dans un premier temps, il s’est agi de la préparation psychologique de l’opinion en laissant entrevoir une sorte d’injustice criarde dans nos rangs.
Les illuminés ont alors lâché que moi, « Armand Okol je mérite de me rendre ne serait-ce qu’au Togo, car tout le monde a droit au bonheur ». Moralité: mon leader et son épouse ayant fait le déplacement pour les USA (prétendument au frais du mouvement), je devrais moi aussi avoir droit à une petite gâterie, et partant les autres aussi selon leurs positions hiérarchiques respectives.
Une fois cette idée construite, un autre post, celui-là fruit du talent de la fiction dont les Camerounais inventeurs du « Kongossa » et détenteurs du brevet international d’invention du fake ont seuls le secret, était censé crédibiliser l’idée selon laquelle tout ce qui nous préoccupe à 11Millions/Univers ce sont nos petits plaisirs mondains.
Ces « metteurs en scène » sans intelligence aucune ont alors laissé penser que j’ai exigé avoir droit (ma petite famille virtuelle et moi) à des congés tous frais payés à Abidjan. Mais après avoir essuyé un refus de non-recevoir respectivement de Cabral Libii puis du Pr Prosper Nkou Mvondo, ces bonimenteurs du chaos croient savoir que la rupture entre les suscités et moi serait imminente.
Le temps d’une demi-journée seulement donc, l’équivalent de l’expertise cumulée et tant recherchée de Hollywood et Nollywood s’est déportée et s’est installée au Cameroun. Hélas avec le talent et l’art inventif en moins.
Et pour cause, les personnes minimalement futées savant que pour qu’une histoire tissée de toute pièce paraisse vraisemblable, elle doit au moins paraître plausible, et donc refléter le réel.
Malheureusement pour eux, un mensonge n’a jamais de longues jambes. Dans ma langue, un adage dit que le mensonge prend l’ascenseur, la vérité emprunte les escaliers mais arrive en premier.
Ces apprentis détracteurs font croire que les échanges violents de pré-rupture ont eu lieu via Whatsapp. Mais curieusement en cette ère de gloire des captures d’écran, même pas trace du moindre élément de preuve de ces allégations fantasmagoriques et fantomatiques.
Ils situent « nos disputes téléphoniques » à la semaine dernière. Ce qu’ils ignorent hélas c’est que toute la semaine dernière et la moitié de la semaine d’avant j’étais interné à la « Clinique des Fleurs Akwa » à Douala suite à une crise aiguë de palpitations suivie d’un accès palustre.
Ce qui discrédite alors formellement ces champions de fausses nouvelles (un fait vérifié et vérifiable par tout individu lamda qui le souhaite) c’est que la première précaution prise chez le Cardiologue Dr Toto et à laquelle j’ai été soumis comme tous les autres patients sans autre forme de procès, c’est l’interdiction formelle durant toute la période d’internement en ces lieux de ses téléphones et tout appareil électronique divers.
Non seulement j’étais donc alité (information ayant fait l’objet de discrétion absolue pour les besoins de la cause), mais en plus je n’étais pas dans des conditions physiques pouvant me permettre de me disputer avec qui que soit, mais encore j’étais totalement coupé du monde extérieur, même mon garde malade passait certaines journées entières sans avoir accès à moi, le suivi des patients en ces lieux étant à la lisière de l’impeccable.
Le vrai « ndem » de ces friands du scandale c’est qu’en dehors de ma bienheureuse bienfaitrice grâce à qui j’ai été admis dans cette clinique de grande réputation, la deuxième personne de qui j’ai bénéficié d’un appui financier (à titre purement personnel) c’est mon leader qui à l’occasion a dépêché à mon chevet dès le lendemain de mon admission sa sœur et ses beaux-parents et qu’il prenait de mes nouvelles et de l’état d’évolution minute by minute. La troisième personne sans être exhaustif étant son Directeur de Campagne.
Impossible de croire alors que dans un tel contexte il puisse exister un zeste de velléité de dislocation dans la team.
Curieuse idée de laisser aussi croire que pour des congés, ma destination de prédilection serait Abidjan (une ville certes que j’affectionne beaucoup) mais qui ne figure pas parmi mes premières options s’il m’était donné de choisir.
D’ailleurs cette opportunité m’offre l’heureuse occasion de clarifier une ou deux équivoques distillées de mauvaise foi.
Pour avoir été le tout premier compagnon de mon leader dans son gigantesque projet politique, j’étais à sa demande d’ailleurs invité par son bienfaiteur le très cher Monsieur « M ». à faire le premier déplacement pour les USA avec lui (tous frais payés y compris ceux du dossier de demande du visa), mais au dernier moment j’avais dû décliner ladite invitation pour rester au chevet de mon benjamin dont l’état de santé se dégradait et qui au finish avait été emporté par cette vilaine maladie, paix à son âme.
Le premier voyage de mon leader en Europe, fût au départ une opportunité obtenue via les contacts de votre humble serviteur que suis-je, d’ailleurs lui-même l’a souvent rappelé à qui veut l’entendre. Cette fois-là également j’étais programmé pour l’y accompagner mais seulement je n’avais pas pu obtenir le visa lors de la première demande car le jour de l’entretien j’avais eu un contre temps, puis pour des raisons propres j’avais dû opérer un choix autre qui me paraissait alors prioritaire en ces temps-là.
Mais au demeurant, il ressort clairement que ceux/celles qui se masturbent l’esprit à espérer un clash entre Cabral Libii et moi ne savent certainement pas grand-chose du degré très élevé de nos liens d’amitié purement désintéressés.
S’ils/elles étaient un tout p’tit peu informé(e)s, ces personnes sauraient qu’une personnalité politique de sa dimension ne désigne pas comme son Directeur de Cabinet (c’est-à-dire son presque binôme) une personne en qui il n’a pas une parfaite et entière confiance.
Le《moi》est haïssable, mais j’ai la prétention de croire que je suis un compagnon fidèle à la genèse de ce projet, présent physiquement de la presque quasi-totalité des expéditions, chargé de l’organisation ou co-organisateur de la plupart de nos grandes activités jusque-là, et même, je suis parmi les premiers (évidemment après lui-même) à lui suggérer (courant 2015) de saisir résolument son destin et sa destinée de leader politique.
Aujourd’hui je peux le confier sans gêne, l’une des raisons phare de mon départ de la télé fût celle de me consacrer entièrement à la construction et la mise forme de ce projet de société, un choix que je défends fièrement et sans complexe aucun, même si au passage pratiquement toutes mes « relations » ont été quasiment grippées.
Dans la vie il faut savoir prendre des risques et les assumer quelles que soit leurs issues.
D’ailleurs mes fréquentations et collaborations antérieures n’ont à ma connaissance jamais été mises à l’épreuve de ma loyauté, de ma fidélité, de mon sens du respect et de l’honneur de la parole donnée.
Or en l’espèce, mon engagement politique, le tout premier de ma petite existence auprès de Cabral Libii est à la foi un choix de raison, utile, logique, de cœur, le choix tout court.
Alors oui, oui et oui trois fois oui c’est bon entre Cabral Libii et moi. Oui cette amitié certaine et pérenne qui franchit actuellement même sa huitième borne est fructueuse (en termes d’idées et non en terme pécuniaire ou numéraire).
Oui donc, je le confirme, Cabral Libii et moi c’est bon … pour aller à l’assaut d’autres challenges encore plus grands dans le cadre du projet « Pour un Cameroun qui protège et qui libère les énergies ».
Et confidence pour confidence, le toujours Directeur de Cabinet que suis-je, vous informe avec plaisir que notre/votre leader est de retour dans les tous prochains jours, et aucours d’une grande conférence de presse qu’il donnera (sous réserve de l’humeur de l’autorité administrative), chacun de nous saura alors dans tous les détails, la vaste activité que « l’Ouragan » avec à ses côtés sa doublure a mené aux frais exclusifs du bienfaiteur camarade Monsieur « M » à l’initiative de nos cartes de membres, et de bien d’autres gadgets ayant aidé à appuyer le financement populaire si indispensable à la candidature.
Le 02 Janvier c’est déjà demain, l’activité va reprendre du service en mode vitesse de croisière.
C’est donc clair, la tentative de scoop n’était qu’un pétard mouillé.
Les lois ne sont pas des loisirs.
La rupture ne se fait pas dans le murmure.