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Armand Okol taxe l’honorable Jean Michel Nintcheu de «toto»

Okol Nintcheu

Le secrétaire national à la presse, à l’information et à la propagande du PCRN a violemment taclé le député du SDF dans une sortie Facebook datant du 28 septembre 2020. Lisez plutôt.

Okol Nintcheu
Armand Okol, Jean Michel Nintcheu (c) Droits réservés

En guise de premier avertissement au zouave et toto appelé Nintcheu Jean Michel.

Le SDF est ce Parti Politique considéré depuis la nuit des temps comme une référence au Cameroun.

Pour quiconque a un minimum de bon sens, l’admiration pour cette formation politique ayant à sa tête le respecté, respectueux et respectable leader qu’est le Chairman Ni John Fru Ndi est naturelle.

Pour nous autres qui faisons nos premiers pas en politique, éternellement nous serons reconnaissants et rendrons témoignage à celles et ceux qui depuis le 26 Mai 1990 ont fièrement bataillé et contribué à l’apport en matière d’avancées du processus démocratique dans notre pays.

Quoi qu’on dise et sans fausse modestie, ils/elles sont nombreux/nombreuses au sein du Social Democratic Front à avoir inspiré ceux de notre jeune génération.

Parfois, c’est même à se demander comment parvenaient ces braves gens pour se mouvoir, quelles astuces étaient utilisées par ces dignes précurseurs du militantisme réel pour affronter ce régime coriace et répressif, eux qui n’avaient pas l’avantage du foisonnement des médias traditionnels et sociaux en vigueur de nos jours.

Très honnêtement, il faut tirer à nos aînés de cette époque-là un coup de chapeau pour leur bravoure d’antan, mais surtout le mérite d’avoir maintenu allumée la flamme du déterminisme.

En 2020, soit 30 ans après que ces doyens aient courageusement planté les jalons du multipartisme et comme l’exigent les lois de la nature, de nouvelles figures émergent.

Ces cadets politiques n’ont évidemment pas l’expérience de leurs aînés, mais difficile de leur faire le procès de n’avoir aucun mérite.

Sinon, ils ne parviendraient certainement pas à faire bouger quelques lignes.

Et quoi qu’on dise, n’en déplaise aux thuriféraires qui ont érigé le pessimisme en règle absolu, il existe depuis quelques années désormais une nouvelle classe politique montante qui mérite tout aussi un minimum de considération.

Ce sont de jeunes femmes et de jeunes hommes identifiés et identifiables des formations politiques aussi bien de l’opposition ancienne et nouvelle que du pouvoir (eh oui, il faut bien le reconnaître, tous ne sont pas pourris au sein du parti au pouvoir).

Ce sont des compatriotes de la tranche d’âge de 20, 30, 40ans… qui ont d’autres types de contraintes, qui affrontent des difficultés particulières inhérentes à l’ère de leur temps, font elles et eux aussi face à une farouche adversité multiforme, se doivent d’être intelligents et créatifs pour essayer de scléroser le désamour de la chose politique enfoui dans l’esprit de la plupart de leurs congénères, bref ce sont des acteurs tout aussi baroudeurs que ceux dont ils héritent progressivement du combat politique face aux apparatchiks du pouvoir et surtout des mauvaises pratiques et habitudes profondément encrées du système gouvernant, j’allais dire régnant.

Dès lors, la logique aurait voulu qu’il s’établisse une parfaite symbiose ou tout au moins un pont de complémentarité entre les doyens pétris d’expérience et leurs successeurs naturels un peu comme le recommande l’adage : si jeunesse savait et si vieillesse pouvait.

Aussi curieux que cela soit, on assiste plutôt et de plus en plus à des tentatives d’infanticides, où certains plus âgés sophistes qui se croient (on ne sait trop pourquoi) investis du pouvoir de la critique acerbe, ont l’outrecuidance de proférer à plus jeunes qu’eux de manière récurrente et ce dans une aigreur maladive des propos malveillants issus de leurs esprits mécréants.

C’est le cas du fieffé dandinet et analphabète député du SDF de Wouri-Est, qui se fait écrire ses discours touffus, véritable producteur de bruitage, incarnation même du chahut, aussi inaudible que le tambour dans son assertion en phonétique.

Qu’on se le dise une fois pour toute, ce zélé n’a point le monopole du dérapage langagier.

La dernière fois qu’il s’est attaqué à l’honorable Rolande Ngo Issi nous avons gardé le silence par pur respect dû aux aînés.

Mais c’est connu, le respect est mutuel.

L’honorable président National Cabral Libii est une constellation pour emprunter à cette expression qui décidément lui colle de plus en plus à la peau.

L’ouragan comme il a été surnommé par ceux pour qui il représente un très grand espoir peut désormais et fièrement se targuer d’avoir une solide armée apte à répondre aux sauvages en tant que de besoin ou de nécessité absolue.

Qui s’y frotte s’y pique ! Que le sieur Nintcheu sache donc se tenir. Ses élucubrations répétitives n’ont que trop duré. C’est la patate qui avait accepté de se faire manger crue.

 

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