L’incident survenu le vendredi 29 mars 2019 au lycée bilingue de Deido à Douala continue de faire débat au sein de la société camerounaise.
Alors que le ministre des Enseignements secondaires est resté indifférent face à cette situation qui préoccupe l’ensemble des Camerounais, l’honorable Peter William Mandio, député RDPC du Mbam et Inoubou, a fustigé ce comportement, tout en saluant les efforts fournis par les leaders des partis de l’opposition : « C’est une affaire grave. Au plus tard lundi prochain madame la ministre des Enseignements secondaires, ses collègues de la Santé, de la famille et de la Jeunesse devraient se rendre à Douala pour s’enquérir de la situation et réconforter la famille éplorée. À ce niveau, les leaders de l’opposition nous débordent » écrit le parlementaire dans une publication partagée sur les réseaux sociaux.
Le député estime aussi que les comportements des responsables du Lycée bilingue de Deido et de l’hôpital de district de Deido sont injustifiables. De ce fait, ces derniers doivent tout simplement etre virés de leurs postes : « Le proviseur du lycée de Deido et ses surveillants généraux doivent être immédiatement limogés. Le professeur Noah Noah Dominique, directeur de l’hôpital de Deido et ses infirmières qui ont joyeusement filmé l’enfant mourant en salle de réanimation doivent être tous virés. Leur acte irresponsable et inadmissible a choqué le peuple entier », déclare-t-il dans cette publication dont Lebledparle.com a eu copie.
Pour terminer, le parlementaire propose l’ouverture d’un débat citoyen sur l’insécurité dans les établissements scolaires du Cameroun : « Chère famille parlementaire, le décès brutal de l’élève Tsanou Ousman Blerios du Lycée de Deido à Douala interpelle la représentation nationale. C’est une affaire grave. Cet assassinat impose dans l’urgence une série de mesures… Il est important qu’un débat citoyen s’ouvre sur l’épineux problème de l’insécurité galopante dans nos établissements scolaires »
Rappelons que l’assassinat de l’élève Bleriot en plein vendredi 29 mars dernier survient au moment où l’Assemblée nationale tient sa première session ordinaire de l’année législative 2019.