Ibrahim Mbombo Njoya n’est pas restée insensible aux incidents post-électoraux, survenus le 9 février dans sa circonscription.
Le 9 octobre 2020, le département du Noun dans la région de l’Ouest, a été le théâtre des affrontements post-électoraux. Le scrutin a été marqué dans cette circonscription électorale, bastion imprenable de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC) d’Adamou Ndam Njoya, par l’assassinat de deux électeurs originaires du département dans la localité de Koupa-Matapit.
Une nouvelle qui a fait réagir le Sultan Roi des Bamoun, Ibrahim Mbombo Njoya, qui dans un communiqué de condoléances aux familles des deux victimes, a déploré des « agissements qui sont non seulement ignobles et barbares, mais condamnables par toutes les régions et les lois d’ici et d’ailleurs ».
Les circonstances de ce drame n’ont pas encore été élucidées par les autorités administratives locales. À en croire un rapport de la filiale camerounaise de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté –WILPF Cameroon, les deux victimes, ont fait « irruption dans les centres de vote de la localité de Koupa-Matapit et de Kouoptamo avec l’intention d’empêcher le déroulement du scrutin », renseigne une déclaration préliminaire de l’ONG, rendue publique le 10 février dernier. Ils étaient par ailleurs présentés comme des sympathisants du Rassemblement du Peuple Camerounais (RDPC).
En attendant l’officialisation des résultats de ces élections par les instances compétentes, les tendances donnent vainqueur l’UDC d’Adamou Ndam Njoya dans le Noun.