Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine (UA) n’est pas resté indifférent devant le décès de l’Afro-américain George Floyd survenu lundi dernier des suites de violences policières. Dans un communiqué publié ce jour, il a dénoncé des pratiques discriminatoires incessantes envers les citoyens noirs.
Depuis trois jours des affrontements ont lieu entre civils et forces de l’ordre dans la ville de Minneapolis, état du Minnesota après l’énième bavure policière mortelle à l’encontre d’un Afro-Américain dénommé George Floyd. L’homme de 46 ans est mort d’asphyxie à, écrasé sous le poids d’un policier malgré ses cris de détresse.
«Je ne peux pas respirer », dit-il. On entend également Floyd appeler à l’aide et dire : « mon estomac me fait mal. Mon cou me fait mal. Tout fait mal… [J’ai besoin] d’eau ou de quelque chose. S’il vous plaît. S’il vous plaît. Je ne peux pas respirer, officier… respirer», s’écriait-il dans une séquence vidéo qui présentait la scène.
L’UA crie son ras-le-bol
Des importantes vagues d’indignation s’en sont suivies. Moussa Faki Mahamat, président en exercice de l’UA, s’est inscrit dans cet élan de protestation contre l’injustice humaine. En effet, le diplomate tchadien condamne avec force le «meurtre de George Floyd aux Etats-Unis, aux mains d’agents des forces de l’ordre», écrit-il dans un communiqué datant du vendredi 29 mai 2020.
Par ailleurs, il « réaffirme et réitère fermement le rejet par l’Union africaine des pratiques discriminatoires incessantes envers les citoyens noirs des Etats-Unis » et demande aux autorités américaines « d’intensifier leurs efforts pour éliminer toutes les formes de discrimination basées sur la race ou l’origine ethnique ».