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Assassinat des élèves à Kumba : Les camerounais s’indignent sur la toile

crime kumba

Selon des sources administratives des élèves ont été assassinés à Kumba dans la région du Sud-Ouest le samedi 24 octobre 2020.


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Enfants assassinés – DR

Le samedi noir au Cameroun

Le drame est survenu dans  l’école laïque privée « Mother Francisca school« , situé au quartier Fiango de la ville de Kumba. Les assaillants ont tiré sans discrimination sur les élèves dans une salle de classe, selon Ntou’ou Ndong Chamberlin, préfet du département Meme dont Kumba est le chef-lieu, cité par la presse.

Au moins huit enfants ont été tués. Plusieurs autres élèves ont également été blessés. Ceux qui sont dans un état critique ont été évacués vers l’hôpital du district de Kumba, a ajouté le préfet.

L’indignation sur la toile

Les camerounais sur la toile exprime leur profonde indignation. Ils se montrent solidaires de la situation à travers la phrase « Je suis Kumba ». Un samedi noir au Cameroun. « Abjects, ignobles, anti-humains, les massacres d’enfants à Kumba. La barbarie dans toute sa pétulance. Plus jamais ça », déclare le Dr Basile Ngono sur Facebook. Une indignation qui rappel chez le journaliste Romaric Tenda le grand dialogue national. « À quoi aura donc servi le GDN si plus d’1 an après son retentissant succès, nos enfants constituent les chairs à Canon ? », s’interroge-t-il.

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Les  ne demandaient qu’à vivre leur vie d’enfants, à s’instruire, à préparer leur avenir « Comment peut-on assassiner des Élèves innocents en salle de Classe et demander en même temps que votre cause soit soutenue. Qu’ont-ils fait ces Enfants?? », S’interroge Beaudelaire Kemajou.

« Encore la terreur et la barbarie à Kumba. Quel score voulez-vous atteindre ? Vous répondrez de vos actes », écrit Cyrille Rolande, directrice exécutive de NDH Cameroun.

C’est « l’horreur à Kumba », selon le Prêtre Lado. « J’ai marché et je marcherai jusqu’à ce que ce carnage stupide s’arrête. L’ensauvagement de la crise anglophone. J’invite de nouveau mes confrères à se joindre à moi », ajoute le Jésuite.

Clotaire Ngué du PCRN pense qu’il faut condamner la violence sans ambiguïté. « Pointer la responsabilité du Président BIYA, c’est faire le jeu des extrémismes. Le débat sur les solutions de sortie de crise anglophone doit se tenir dans le cadre de nos institutions et non pas la violence. Je condamne avec la dernière énergie la tuerie de ces élèves innocents et j’appelle ici la sagesse du Président de la République pour trouver solution définitive de cette crise, l’Ambazonie est un état d’esprit qu’on ne pourra pas tuer par les armes, il faut trouver un consensus ! », déclare-t-il sur Facebook.

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Il faut une commission vérité justice et réconciliation  pour voir claire sur la crise au Noso. « La commission vérité justice et réconciliation  est plus que  pressante. Nous ne le disons jamais assez. Aucune revendication ne peut justifier les actes barbares tels que les assassinats des femmes et des enfants. Une enquête impartiale, indépendante et internationale d’établissements de faits dans les zones du NOSO urge », propose Maximilienne Ngo Mbé du Redhac.

Mother Francisca School, où l’attaque a eu lieu, est une école « non déclarée », d’après les explications données par le préfet. Ce dernier a invité les établissements de son département qui ne sont pas connus par l’administration à se faire identifier pour pouvoir bénéficier de certaines mesures de sécurité.


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