Le dimanche 7 mai, Anye Nde Nsoh, chef du bureau régional de l’hebdomadaire The Advocate dans le Nord-Ouest, a été tué par des séparatistes anglophones dans un snack-bar à Bamenda. Le gouvernement a condamné cet acte barbare et a annoncé l’ouverture d’une enquête sur ce meurtre. Alors que plusieurs organisations de défense des droits humains et de la liberté de la presse ont réclamé justice pour le journaliste, Reporters Sans Frontières n’a pas réagi officiellement.
Arnaud Froger interpellé par Nathalie Yamb
Cette situation a suscité l’étonnement de Nathalie Yamb, qui a exprimé son étonnement face à l’absence de réaction de RSF. Elle a souligné que l’organisation était très active dans le cas de l’assassinat d’un autre journaliste camerounais, Martinez Zogo, en janvier. Nathalie Yamb a déclaré : « Un journaliste a été tué par les séparatistes anglophones à Bamenda, au Cameroun, le 7 mai. Son nom était Anye Nde Nsoh. J’ai appris cette nouvelle très tard. Je me suis demandé : comment se fait-il que personne ne l’ait mentionné, alors que beaucoup m’avaient mentionné à propos de Martinez Zogo ? J’ai vérifié le fil de RSF : rien. J’ai cherché les interviews d’Arnaud Froger : rien. J’ai cherché le hashtag #justicepouranyendensoh : rien. J’ai compris », explique la fervente militante panafricaniste. Nathalie Yamb dénonce de ce fait, les interventions sélectives des organisations telles que Reporters Sans Frontières.
Critique à l’endroit de beaucoup de régimes africains, Yamb l’est moins avec le Cameroun. Un état de choses qui interroge de nombreux observateurs, mais que la leader d’opinion a justifié lors de son récent séjour dans son pays natal comme l’avait rapporté Lebledparle.com.