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Assassinats des élèves à Kumba : Les révélations de Serge Espoir Matomba de retour du terrain

Serges Espoir

Quelques heures après que le Groupe scolaire bilingue Mother Francisca International à Kumba dans la région du Sud-Ouest a été victime d’une attaque sanglante qui a coûté jusqu’ici la vie à sept élèves, le premier secrétaire du Peuple uni pour la Rénovation sociale(PURS) s’est rendu ituitui personae sur le terrain. De là, l’homme politique a fait le constat sur la base des témoignages reçus çà et là.

Serges Espoir
Serge Espoir Matomba (c) Droits réservés

Ce n’est plus un secret de polichinelle. Le samedi 24 octobre 2020, le Groupe scolaire bilingue Mother Francisca International situé dans la localité de Fiango dans la région du Sud-Ouest a été le théâtre d’une attaque au bilan humain assez lourd.

Après avoir théoriquement dénoncé l’acte attribué aux terroristes séparatistes, le candidat à la présidentielle du 7 octobre 2018 s’est rendu sur le lieu du drame.

De quoi s’agit-il ?

Pour Serge Espoir Matomba, il se s’agit ni plus, ni moins d’un « problème de raquette, il faut le dire. C’est des bandits de grand chemin qui sont arrivés dans cette école, ont discuté avec le principal, sont sortis et ne se sont pas entendus. Ils n’ont probablement pas eu la pitance recherchée, ils ont ouvert le feu dans une salle de classe », fait-il savoir dans une interview accordée à Ereuka.

Clandestinité

Le premier secrétaire du PURS confirme l’appellation de clandestin attribuée au Groupe scolaire bilingue Mother Francisca International à Kumba : « Ce qui est triste et ce que j’ai pu constater à Kumba, c’est que le mode de fonctionnement de répondait pas au fonctionnement des autres écoles autorisées en ces périodes de guerre. Parce qu’il faut le dire, des écoles qui fonctionnent dans cette localité ont pour tous, et pratiquement tous, de la sécurité affectée à partir du moment où ils remplissent les conditions qui ont été prescrites par l’autorité administrative. Cette école entre dans le registre des écoles où le drapeau du Cameroun n’est pas hissé, où on ne chante pas l’hymne national. Et évidemment cette école fonctionne dans la clandestinité. Je ne dirais pas que cela justifie l’acte qui a été posé par ces brigands. Ces brigands sont supposés être ceux qui sécurisent ce type d’écoles. Lorsqu’ils n’entrent pas en possession comme ce qu’ils considèrent comme leur dû, ils réagissent comme ce qu’on a pu constater », décrypte-t-il à partir du constat que fait des témoignages des autres et autres, et même de certains parents qu’il a pu rencontrer à Kumba.

Pour approfondir :   Accusations après la fermeture d’une école : Calixthe Beyala s'en prend aux « Kamtoïstes »

« Aucune revendication… »

Sous ce rapport, conclut Matomba à ce sujet, : « Ce qui s’est passé n’entre dans le cas d’aucune revendication tant sécessionnistes comme corporatiste. Et alors, il faut condamner jusqu’à la dernière énergie ce qui s’est passé », déclare-t-il.

Appel à l’union sacrée

Pour combattre efficacement le phénomène dénoncé, :« Il faut que nous puissions parler d’une seule voix aussi bien sur le plan national qu’international et que nous puissions donner la possibilité à nos forces de Défense de réagir », propose Serge Espoir Matomba.


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