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Assemblée nationale : les révélations d’un député sur la gestion financière calamiteuse de l’institution

Dans sa prise de parole, le premier questeur n’a pas manqué de faire des propositions en vue d’une sortie de crise.

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Lors du lancement officiel des travaux d’élaboration du projet de budget de l’Assemblée nationale ce jeudi 19 octobre, le premier questeur de Chambre, Kamssouloum Abba Kabir, a soulevé les pratiques malsaines qui ternissent l’image de l’institution parlementaire. Ces révélations ont conduit à des mesures drastiques préconisées pour restaurer la transparence et la confiance du public.

Des pratiques malsaines décriées

Dans son discours, le député Kamssouloum Abba Kabir a mis en lumière un certain nombre de pratiques décriées qui ont sapé la réputation de l’Assemblée nationale. Parmi celles-ci figurent les travaux fictifs, les prestations fictives, les surfacturations indécentes, la multiplication des avantages indus, les missions fictives ou déguisées, ainsi que l’engagement d’activités non-inscrites au budget. Ces pratiques ont eu pour conséquence un décaissement indu des fonds de l’institution, créant ainsi une crise morale et financière sans précédent.

De plus, le député a noté que le budget exécuté ne correspond pas au budget adopté par le bureau de l’Assemblée. Les référentiels mis à disposition pour assurer une gestion budgétaire rigoureuse ne sont pas utilisés, aggravant ainsi la situation.

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Les mesures préconisées pour rétablir la confiance

Face à cette crise morale et financière, les questeurs de l’Assemblée nationale ont formulé plusieurs recommandations cruciales pour restaurer la gestion financière de l’institution. En premier lieu, il est impératif d’apurer la dette de l’Assemblée nationale d’ici 2024, qui s’élève à environ 2,7 milliards de FCFA. De plus, l’élaboration de référentiels encadrant le processus d’exécution du budget et une évaluation minutieuse des dépenses sont jugées essentielles pour rétablir la confiance du public.

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Ces mesures visent à accroître la transparence et à assainir la gestion des finances publiques. Elles sont également conçues pour rétablir l’orthodoxie financière et les équilibres au sein de l’Assemblée nationale. Ces recommandations ont été formulées par le Comité ad-hoc mis en place par le président Cavaye Yeguie Djibril pour faire face à la crise en cours. La mise en œuvre de ces mesures est essentielle pour que l’Assemblée nationale puisse restaurer la confiance du public envers l’institution parlementaire et garantir une gestion financière transparente et efficace.


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