Le président national du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale, estime que l’État d’urgence dans cette partie du pays contribuerait à la résolution de la crise qu’y sévit depuis 4 ans.
Sur sa page Facebook le 25 octobre 2020, l’opposant politique écrit : « Il faut être particulièrement inhumain, narcissique et insensé pour penser que tuer froidement des élèves peut rallier la communauté internationale à une cause. Il faut être désespérément fou pour penser que l’État peut fléchir, que les institutions d’un pays peuvent s’arrêter de fonctionner parce que des terroristes sèment l’horreur ».
Selon lui, « l’État doit prendre ses responsabilités avec une fermeté à la mesure de l’horreur ». Pour y parvenir, l’opposant appelle à l’instauration de l’état d’urgence dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, dans l’optique de pacifier celles-ci.
« Monsieur Le Président de la République, commandant des Armées, appliquez cet article de la constitution camerounaise contre les terroristes qui assassinent nos enfants !
ARTICLE 9 : (1) Le Président de la République peut, lorsque les circonstances l’exigent, proclamer par décret, l’état d’urgence qui lui confère des pouvoirs spéciaux dans les conditions fixées par la loi.
(2) Le Président de la République peut, en cas de péril grave menaçant l’intégrité du territoire, la vie, l’indépendance ou les Institutions de la République, proclamer, par décret, l’état d’exception et prendre toutes mesures qu’il juge nécessaires. Il en informe la Nation par voie de message », a-t-il rappelé.