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Attaque de la BAS à Paris : Ernest Obama révèle pourquoi il s’est enfui

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Dans sa parution du 17 février 2019, le journal l’Anecdote a servi de tribune au journaliste afin qu’il raconte son agression par la BAS à Paris.

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Ernest Obama (c) Droits réservés

Rappel des faits

Alors qu’il était à Paris à la suite de Jean Pierre Amougou Belinga dans le cadre de l’achat de la télévision Télésud,  Ernest Obama et son collègue avait été enfarinés par des membres de la Brigarde anti sardinards (BAS) comme cela était visible dans une vidéo relayé par votre journal Lebledparle.com le 13 février 2020. Poursuivi par ces derniers, le présentateur de l’émission Club d’Élites sur Vision 4 a regagné l’hôtel où il était logé au pas de course.  

Quatre jours après cet incident et précisément hier 17 février, l’ancien Directeur de la télévision africaine est à la une du journal l’Anecdote. L’occasion pour lui de revenir de revenir de façon large sur cette actualité qui a beaucoup fait réagir l’opinion nationale.

La narration d’Obama

Dans les colonnes de le presse pour qui «enquêter est un risque et écrire un devoir», Ernest Obama affirme qu’il n’a pas opposé de résistance de à la BAS pour éviter toute interpellation de la police française.

Pour approfondir :   Média : Amougou Belinga rappelle Ernest Obama à la charge

« J’ai même dit à mon collègue Ekwalla qu’apparemment c’est la Bas, il m’a dit non impossible qu’ils ne peuvent pas arriver ici. Pendant qu’on y allait mes soupçons ne faisaient que se renforcer. Dans ma tête, j’avais déjà imaginé le scénario. Est-ce qu’il fallait réagir s’ils nous attaquent ? Qu’est-ce qu’il fallait faire ? Je me suis souvenu qu’on m’avait dit qu’en France, en cas de bagarre on sera tous interpellés automatiquement », raconte Obama qui explique en outre avoir pris des mesures pour éviter des contacts physiques avec ses agresseurs.

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« Je m’attendais à quelque chose. Quand on est arrivé à leur niveau, ils se sont mis à crier « les Sardinards, les Sardinards », en nous versant une poudre blanche dessus avec du pigment. Pour éviter un contact physique, je suis rentré rapidement à l’hôtel, et mon collègue Ekwalla m’a également rejoint. Après, on les entendait crier en bas. Automatiquement, l’hôtel a appelé la police et elle est arrivée 10 minutes plus tard. Nous avons été entendus sur place », ajoute-t-il.

Il convient de préciser que Vision 4 a pris toutes les précautions juridiques afin que les agresseurs répondent de leurs actes comme l’indique par ailleurs le journal.

  


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