Si le ministère de la Défense a comptabilisé le nombre de soldats tombés au front, ceux du côté assaillant ont été emportés par leurs compagnons lors de la fuite.

Dans un communiqué rendu public le 25 juillet 2021, le Mindef apporte des éclairages sur l’attaque terroriste survenue dans la localité de Sagmé, arrondissement de Fotokol, département du Logone et Chari, région de l’Extrême-Nord samedi dernier.
En effet, précise le Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack, « dans la matinée du samedi 24 juillet 2021, aux environs de 4 heures, une horde de terroristes Boko Haram lourdement armés et à bord de plusieurs véhicules tactiques légers, a attaqué le poste avancé de l’opération militaire Emergence 4 situé à Sagmé ».
Selon le chef de la Division de la Communication de l’Armée, « après les violents combats, les insurgés ont replié manifestement en direction de la localité de Wulgo, Etat du Borno dans la région du Nord-Est du Nigéria », apprend-t-on.
Chiffré à six morts d’après les premières informations, le bilan fait état, selon le porte-parole de l’Armée, de « huit morts et 13 blessés » chez les soldats et « plusieurs assaillants neutralisés ; leurs corps emportés pendant le repli », fait savoir le haut gradé de l’Armée.
Tout en exprimant les condoléances aux familles des jeunes militaires morts au front, Cyrille Serge Atonfack Guemo rasure que les dispositions sont prises aussi bien dans toute la région de l’Extrême-Nord qu’au-delà des frontières, pour prévenir d’éventuels assauts des hommes armés.