Le Coordonnateur du Mouvement 11 millions de citoyen a adressé un message de reconfort aux populations de l’arrondissement de Bangourain traumatisées ce week-end par l’incursion des brigands. LeBledParle.com a appris dans ce message qu’un membre du Mouvement 11 millions de citoyen reste encore détenu par les brigands.
Ils ont été treize à être enlevé, dix ont recouvré la liberté et trois restent encore entre les mains des ravisseurs, dont le camarade politique de Cabral Libii. « C’est avec une profonde tristesse j’ai appris l’enlèvement de 13 personnes et la libération de dix d’entre elles après le versement de lourdes rançons dans la ville de Bangourain. Hélas trois d’entre d’elles sont encore détenues y compris un adhérent du mouvement onze millions de citoyens en la personne du nommé Mama DOCO », peut-on lire dans le communiqué.
Le candidat à la dernière élection présidentielle salue l’action du gouvernement en faveur des populations sinistrées, tout en soulignant le caractère non avant-gardiste du gouvernement en faveur de la paix. La solution de cette crise qui perdure est le dialogue selon lui. « La solution se trouve dans la concertation entre fils et filles du Cameroun. Nous devons résolument, réunir autour d’une table de discussion, les autorités morales traditionnelles et religieuses, tous les leaders épris de paix, notamment les plus légitimes des leaders anglophones dont certains sont encore en détention », conclue Cabral Libii.
MESSAGE DE CABRAL LIBII A L’ATTENTION DES POPULATIONS SINISTREES DE BANGOURAIN
Chers Concitoyens de BANGOURAIN
C’est avec une profonde tristesse j’ai appris l’enlèvement de 13 personnes et la libération de dix d’entre elles après le versement de lourdes rançons dans la ville de Bangourain. Hélas trois d’entre d’elles sont encore détenues y compris un adhérent du mouvement onze millions de citoyens en la personne du nommé Mama DOCO
Ces enlèvements de trop, rappelle que la guerre qui sévit dans les régions du NO/SO depuis ces deux dernières années connait une escalade de plus en plus inquiétante de la périphérie vers l’intérieur du pays.
Au lendemain de cette tragédie, J’adresse tous mes encouragements aux familles des victimes, qui connaissent la douleur de la séparation associée au poids de l’absence et qui portent le fardeau de l’effroi et des larmes, mais doivent garder leur sang-froid et plus particulièrement à celle de ce valeureux adhérent de l’association onze millions de citoyens.
Je loue l’action du gouvernement qui a dépêché les forces de l’ordre afin d’endiguer la menace et apporter aux victimes des tôles et du ciment pour la reconstruction des habitations sinistrées, après plusieurs semaines de terreurs infligées aux populations. Cependant être toujours en retard d’une guerre devrait nous déterminer à être parfois en avance d’une paix.
Au vu de ces actions qui n’ont pas pour but d’apporter une solution définitive au conflit, je constate avec amertume que nous sommes un pays qui sait de plus en plus faire la guerre, mais qui ne sait plus faire la paix.
C’est pourquoi j’appelle une nouvelle fois tous nos compatriotes à faire preuve de ces vertus qui font l’honneur de notre pays : l’unité, la dignité, la paix et rappelle aux différents protagonistes que la solution à cette crise est strictement politique. Les armes, les enlèvements et la violence ne résoudront pas cette crise à laquelle nous sommes tous confrontés. La solution se trouve dans la concertation entre fils et filles du Cameroun. Nous devons résolument, réunir autour d’une table de discussion, les autorités morales traditionnelles et religieuses, tous les leaders épris de paix, notamment les plus légitimes des leaders anglophones dont certains sont encore en détention.
La paix n’a pas de prix,
La guerre n’a pas d’issue,
Que Dieu sauve le Cameroun. CABRAL LIBII