La déclaration a été faite par Adolphe Lélé Lafrique sur la chaine de télévision à capitaux privés Canal 2 international dans son édition du 19h 50 de ce mercredi 11 mars 2020.
Selon le gouverneur de la région du Nord-Ouest, 5 personnes ont été interpellées suite aux attaques survenues à Bamenda le 8 mars 2020.
Un engin explosif orchestré par les sécessionnistes s’est fait entendre non loin de la place des fêtes du chef-lieu de la région, en plein défilé de la JIF, causant au passage la mort d’un militaire et des blessés graves.
Le 9 mars 2020, alors que les autorités et civils ont organisé une marche pour condamner lesdits actes, les séparatistes tentent de disperser la foule par les coups de feu.
La prompte intervention des forces de maintien de l’ordre a permis de mettre la main sur un autre suspect.
Au total donc, six interpellés en deux jours. Interviewé par Canal 2 international, Adolphe Lélé Lafrique a indiqué que les démarches avaient été entamées pour en savoir plus sur ces attaques répétées.
Le numéro 1 de la région du Nord-Ouest a souligné qu’il se préservait de faire l’économie de la procédure « au risque de sacrifier les enquêteurs et les témoins ».
Le phénomène de villes mortes
L’autorité administrative a invité les populations à se lever comme un seul homme pour barrer la route au phénomène de ville morte qui semble parfois dicter sa loi.
En attendant les résultats des enquêtes, rappelons que 9 personnes ont péri entre les mains des séparatistes en l’espace de deux jours soit huit morts à Galim, région de l’Ouest, et un mort à Bamenda.