René Emmanuel Sadi a dénoncé dans un communiqué signé ce 8 mars 2020, le silence de la Communauté internationale face à la cruauté qu’a connue le Cameroun dans les régions de l’Ouest et du Nord-Ouest ce week-end.
Bilan de l’attaque de Galim
La veille de la Journée internationale de la femme(JIF) s’est vécue dans la psychose dans l’arrondissement de Galim, département de Bamboutos à l’Ouest Cameroun. Pour cause, 8 personnes parmi lesquelles, deux gendarmes, deux fonctionnaires de police et quatre civils ont perdu leurs vies suite à une attaque perpétrée par les terroristes sécessionnistes.
Attaque de Bamenda
Comme si cela ne suffisait pas, le 8 mars 2020 à Bamenda au Nord-Ouest, alors que les festivités de la célébration viennent d’être lancées, le gouverneur Adolph Lélé Lafrique tient son discours aux femmes, un engin explosif télécommandé se fait entendre à une centaine de mètres de la place des fêtes de Bamenda.
Bilan de cette autre attaque attribuée aux séparatistes, un militaire tué, quatre autres blessés graves ainsi que 3 civils blessés qui ont été transportés « par vol aérien » pour la ville de Douala.
Face donc à cette double attaque deux jours successifs au bilan sanglant du camp de l’armée, le porte-parole du gouvernement fait un communiqué pour appeler la communauté internationale dans son entièreté, à un élan de compassion.
Rappel attaque de Yoruba
De mémoire, les groupes armés séparatistes ont attaqué le chantier de construction du poste de commandement de la 5ème région militaire interarmées au quartier Mendankwe à Bamenda le 25 février 2020.
L’attaque s’est soldée par la mort d’un soldat et d’un technicien civil, la prise en otage de 5 personnes, trois soldats blessés, un véhicule de l’armée incendié et du matériel de guerre emporté