Le Responsable Chargé du Marketing et de publicité Politique du MRC dans le littoral a été l’un des invités sur ABK Radio dans le cadre de la matinale ABK Matin du 21 juillet 2020. Le journaliste s’est exprimé au sujet de son militantisme politique.
Auréole Tchoumi et le MRC
Le journaliste, ancien de Equinoxe et Abk radio a rejoint cette semaine le club des communicants du parti de Maurice Kamto, par une décision du Secrétaire national à la communication du parti, Sosthène Médard Lipot. Cette nomination a surpris plus d’un et pourtant c’est depuis 2017 qu’il est dans les rangs de ce parti. « Je milite au MRC depuis depuis le 04 Janvier 2017, mais j’ai choisis de le faire savoir en 2020. On n’a pas de salaire au MRC, mais on a été séduit par le discours du Pr. Maurice KAMTO, les idées qu’il promeut », a déclaré Auréole Tchoumi, joint au téléphone par nos confrères d’ABK Radio.
Le Responsable Chargé du Marketing et de publicité Politique du MRC dans le littoral dit qu’il n’a jamais eu peur de marcher. « Je n’ai jamais eu peur de marcher. J’ai marché à Tonga, j’ai marché à Douala. J’ai choisi le meilleur pan de l’histoire. le MRC se bat pour l’avenir du Cameroun », déclare-t-il.
Il dit n’avoir pas sacrifié le journalisme pour la politique. « Je n’ai pas sacrifié le journalisme pour le militantisme politique. Un journaliste milite pour une cause et quelque soit le bord où il se trouve, il reste dans les faits et neutre », affirme-t-il.
Auréole Tchoumi et Paul Biya
Le militant du MRC pense que le Chef de l’Etat se mele au pouvoir judiciaire, étant entendu entre autres que c’est lui préside le conseil supérieur de la magistrature. La prochaine session de ce conseil aura lieu le 6 août 2020. « Tant que le président de la République va continuer à s’immiscer dans les affaires judiciaires, ça ne marche pas. Il ne doit pas décider de la carrière des magistrats qui ne peuvent pas prendre des décisions même quand il y’a injustice », pense-t-il.
S’agissant de la privatisation annoncée de la Camair-Co, le journaliste montre que c’est la mauvaise gouvernance. « La seule chose qui manque encore à l’actif de monsieur BIYA c’est la privatisation de toutes les régions du Cameroun. Les experts ont longtemps dit que Camair-Co souffre d’un gros problème de management et pas de leadership. Vous ne pouvez pas être une entreprise qui suffoque et avoir une énorme masse salariale. La solution c’est réduire les effectifs et confier la gestion à regroupement d’experts et copier le modèle des entreprises qui marchent dans le transport aérien », poursuit-il.
« Pour quelqu’un qui vient des quartiers difficiles, il est clair que nous n’avons pas tout reçu. Sauf que la vérité est que depuis 38 ans, rien n’est facilité pour améliorer les conditions de vie des Camerounais », ajoute-t-il.