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Autoroute Yaoundé-Douala : la méthode de financement de la seconde phase crée des désaccords

Au Cameroun, le projet de construction de l’autoroute reliant Yaoundé à Douala continue de faire face à des retards, principalement en raison des dissensions sur le mode de financement. Le gouvernement reste divisé sur la meilleure approche pour avancer avec ce projet dont la livraison est attendu avec impatience par les populations.

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Autoroute Yaoundé-Douala (c) Droits réservés

Lors du récent débat d’orientation budgétaire pour la préparation de la loi de finances de 2025, le ministre des Finances a réaffirmé que le partenariat public-privé (PPP) reste l’option préférée du gouvernement pour la contractualisation de ce projet. Cette déclaration contraste fortement avec l’accord-cadre signé plus tôt cette année entre le ministre des Travaux publics et l’entreprise chinoise CFHEC. Cet accord stipulait que CFHEC se chargerait du préfinancement du démarrage des travaux en 2024 et aiderait l’État camerounais à lever les 1000 milliards de FCFA nécessaires pour le projet.

Un démarrage incertain pour la phase II

La phase II de l’autoroute, initialement annoncée pour démarrer au premier trimestre de 2024, est désormais enveloppée d’incertitude. L’absence de consensus sur le mode de financement entre les différents ministères a conduit à un épais brouillard sur l’avenir immédiat du projet. Alors que le PPP est privilégié par le ministère des Finances pour assurer une gestion efficiente et un partage des risques, le ministère des Travaux publics semble pencher vers le préfinancement par CFHEC pour lancer les travaux sans délai supplémentaire.

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Le coût total estimé du projet s’élève à 1000 milliards de FCFA, une somme colossale nécessitant une stratégie de financement claire et efficace. Le choix entre le PPP et le préfinancement par un partenaire étranger comme CFHEC est crucial pour déterminer la viabilité et la rapidité de la réalisation du projet.


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