Le procès de 32 militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), arrêtés dans le cadre des marches du 22 septembre 2020, a débuté ce lundi au Tribunal militaire de Bafoussam.
«Leur répression est organisée en cinq (5) procédures criminelles selon la ville où ont eu lieu les manifestations et les arrestations : Bafang, Bafoussam, Dschang, Baham et bandjoun. Au-delà de l’incompétence ratione personae contestée de cette juridiction saisie, en contrariété avec ses missions ordinaires, dans le but de brimer le libre exercice des droits fondamentaux constitutionnels de ces personnes». Peut-on lire dans le communiqué du coordonnateur du Collectifs d’avocats Sylvain Souop, publié le 2 janvier 2021 par Maître Hippolyte Meli.
Agés entre 20 et 62 ans, ils sont poursuivis pour «tentatives d’insurrection en coaction; défaut de carte nationale d’identité; conspiration d’insurrection et tentative de manifestation publique non autorisée; réunion et manifestation publiques non autorisées; outrage au Président de la République». Des charges passibles selon des experts en droits, pour certaines, de la peine de mort.