in

Bafoussam : Un homme tue son amante et se rend à la Police

Marie M., une jeune femme originaire de Douala, a été retrouvée morte dans la chambre de son amant, Félix D. L’homme s’est ensuite rendu à la Police pour avouer son crime.

Illustration : Ville de Bafoussam
Illustration : Ville de Bafoussam - DR

Le drame s’est produit le lundi 8 juillet 2024, au lieu-dit « Antenne télé » dans le quartier Banengo de l’Arrondissement de Bafoussam 1er. Selon le journal La Nouvelle Expression, Marie, la trentaine, avait quitté Douala pour passer un week-end avec son amoureux récemment affecté à Bafoussam. Tout a basculé après une crise de jalousie, déclenchée par le comportement de Félix lors d’une sortie nocturne au « Carrefour Le Maire ». Marie n’aurait pas supporté que son amant passe son temps à contempler les autres femmes. La situation a dégénéré lorsqu’elle a exprimé son mécontentement et que Félix a choisi d’ignorer ses menaces de retourner à Douala. Marie a donc décidé de rentrer seule.

L’altercation mortelle

Arrivée à la maison, elle a verrouillé la porte, refusant d’ouvrir à Félix malgré ses tentatives insistantes et l’intervention des voisins alertés par le bruit. Frustré et sous l’emprise de l’alcool, Félix a brisé la porte, et une violente altercation s’ensuivit entre les deux amoureux. Le lendemain matin, un ami de Félix a découvert le corps inerte de Marie sur le sol. Conscient de son acte irréparable, Félix s’est rendu à la police pour tout avouer. L’enquête a permis de recueillir les témoignages des voisins tandis que Félix reste en détention.

Pour approfondir :   Nécrologie : L’ex-président zimbabwéen Robert Mugabé décède à 95 ans

La Nouvelle Expression rapporte que Félix, employé d’une agence de voyages, est marié et vivait à Douala où il avait débuté sa relation avec Marie. Son affectation à Bafoussam lui avait offert l’opportunité de vivre pleinement cette double vie. La chambre louée par Félix était devenue un domicile secondaire pour Marie, qui y passait régulièrement ses week-ends. Malheureusement, cette dernière visite lui a été fatale.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Lamkel

L’avenir pleines d’incertitudes de Didier Lamkel Zé, toujours sans club

Human Rights Watch

L’ONG Human Right Watch réclame l’abrogation de l’arrêté du préfet du Mfoundi