Parmi les déçus, Chouffo, élève au lycée de Balessing, a été profondément marqué par son échec au Baccalauréat. Incapable de digérer cette déception, il a tragiquement choisi de mettre fin à ses jours en ingérant une substance toxique, de l’eau de javel, mettant ainsi un terme prématuré à sa vie apprends Lebledparle.com de plusieurs médias locaux. Un second drame dans la région de l’Ouest après l’incendie d’une maison familiale à Bandjoun dont nous parlions récemment.
Cette décision malheureuse a suscité une vive émotion dans le village de Balessing et sur la toile. Malheureusement, le suicide suite à l’échec aux examens officiels devient de plus en plus fréquent au Cameroun. L’année dernière, l’élève Christele Bouseka avait également tenté de se donner la mort après avoir interrogé son résultat au baccalauréat. Ces tragédies rappellent l’importance de soutenir et d’accompagner les jeunes candidats dans leur parcours scolaire, notamment lors des moments difficiles liés aux résultats d’examens.
La rigueur éducative au délà des limites ?
Le suicide suite à un échec aux examens ne devrait pas être une option envisagée par les jeunes. Au contraire, il est essentiel de les encourager à rebondir, à se relever après un échec, et à persévérer dans leur quête de réussite académique. Les autorités éducatives camerounaises et les acteurs concernés doivent continuer à sensibiliser sur les conséquences tragiques de telles décisions et à proposer des mesures de soutien psychologique aux étudiants en difficulté.
La société dans son ensemble doit aussi être consciente des pressions et des attentes souvent élevées qui pèsent sur les épaules des jeunes candidats. Encourager un environnement d’apprentissage positif, basé sur la compréhension et l’accompagnement, peut aider à prévenir de telles tragédies et permettre aux jeunes de surmonter les défis académiques avec courage et détermination. En attendant, l’ensemble de la rédaction soutien les proches de la victime dans ce moment difficile.