C’est la substance du communiqué rendu public à la suite d’une réunion tenue à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest le 17 novembre 2021.
Réuni le 17 novembre dernier à Bemenda, le collectif des syndicats des enseignants est revenu dans un premier temps sur les deux bavures des hommes en tenue qui ont récmment fait bouger les lignes : Caro Louise Ndiale tuée par un gendarme à Buea et Tataw Bandy, arrachée à la vie par un policier à Bamenda.
Dans ce communiqué de presse portant au moins cinq cachets, le collectif des syndicats dénonce les coups de feu détonnés aussi bien par les forces de l’Ordre que les hommes armés.
Ces échanges de tirs qui surviennent dans les écoles, les universités, les rues, ne sont pas sans conséquence psychologiques, physiques chez les habitants, fait savoir le communiqué.
Ainsi, le CATTU, le PEATTU, le BATTUC, CEWOTUC et TAC appellent le gouvernement à œuvrer davantage pour le retour de la paix dans la région du Nord-Ouest.
Le collectif rappelle à toute fins utiles que sans la paix, l’éducation des élèves sera perturbée. Il profite d’ailleurs de l’occasion pour fustiger tous les appels aux villes mortes ou la fermeture des écoles pour fragiliser l’éduction.