Selon les informations recueillies, les forces de l’Armée camerounaise ont tendu une embuscade à l’individu, qui serait un évadé des « Guerriers de l’Unité » de Bui, opérant dans la zone de Jakiri-Sop. Il était accusé de harcèlement et d’extorsion à l’encontre de civils, notamment des moto-taximen.
Des témoins affirment que l’individu était responsable d’enlèvements et de tortures dans le quartier autour du lycée Saint-Paul de Nkwen. Des sources indiquent que l’armée a récupéré un téléphone portable sur la victime, qu’elle aurait utilisé pour traquer d’autres suspects.
Les réactions de la population sont partagées. Certains habitants ont exprimé leur soulagement face à la mort de l’individu, tandis que d’autres s’inquiètent de potentielles représailles de la part de ses proches.
La crise anglophone, qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis plus de huit ans. Dans ce contexte, la population civile est de plus en plus affectée par ces violences, vivant dans un climat de peur et d’insécurité. Malgré la présence permanente de l’armée régulière et les assurances des autorités, la sérénité peine à être de retour dans ces deux régions du pays.