L’ancien secrétaire général des Nations unies (ONU), a décidé de ne pas présenter à l’élection présidentielle en Corée du Sud, apprend-t-on de l’agence de presse Yonhap.
L’ancien ministre Sud-coréen des affaires étrangères considéré comme un potentiel candidat à la magistrature suprême de son pays, a finalement décidé de ne pas se porter candidat : « Je vais abandonner ma volonté pure de réaliser un changement dans la politique et l’intégration nationale sous ma direction», a dit Ban lors d’une conférence de presse tenue au Parlement à Séoul. Pourtant, le 13 janvier 2017, son éligibilité a été confirmée par la commission nationale des élections (NEC).
Les attaques du parti de l’opposition, ainsi que des allégations de corruption sur sa personne et de ses proches ont eu raison des aspirations présidentielles de l’ancien chef de l’ONU, indique l’agence de presse Yonhap. «Je suis déçu par l’attitude égoïste et bornée (de certains cercles politiques) et suis arrivé à la conclusion qu’il serait insignifiant de travailler avec eux», a-t-il ajouté pendant la conférence de presse. Toutefois, il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, « Je n’abandonnerai pas mon rêve et ma vision», a-t-il toutefois rassuré, expliquant qu’il se servira de son expérience à l’ONU pour le bénéfice de son pays.
Agé de 73 ans aujourd’hui, Ban Ki-Moon a quitté le 31 décembre 2016, la tête de l’ONU après avoir séjourné entre 2007 et 2016 et a été remplacé par le portugais Antonio Guterres.