Lebledparle.com, François Gaël Mbala
Le président national du Nouveau Mouvement populaire (NMP), Banda Kani intervenant sur la Radio ABK le 26 février 2020, a soutenu que le groupe d’activistes formé en Europe au soir de la présidentielle du 7 octobre 2018, est parrainé par l’État français.
L’homme politique dans la même émission s’est prononcé sur ce qui reste du mouvement G20 qui a soutenu la candidature de Paul Biya à la dernière élection présidentielle.
La France comme soutien de la Brigade Antisardinards.
Pour Banda Kani, au regard du déploiement de ce groupe d’activiste, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la France ait une main visible derrière lui : « C’est la France qui parraine la B.A.S », soutient-il. Il poursuit en dénonçant les différents rapports que dressent certaines ONG sur la situation sociopolitique du Cameroun. Selon lui, ces derniers sont à la solde du président français : « Le Redhac, Amnesty International et autres sociétés civiles sont les petites serviettes d’Emmanuel MACRON », a-t-il formulé.
Que devient le G20 ?
Le mouvement a atteint sa limite d’âge avec la proclamation des résultats de la présidentielle d’octobre 2018, indique le consultant de la chaine de télévision panafricaine Afrique Média. Il affirme que son parti politique n’a aucune affinité avec le reste : « Pour moi le G20 est terminé depuis qu’on a proclamé les résultats de l’élection présidentielle. Le NMP n’a rien de commun avec les autres partis politiques… Je suis l’homme politique camerounais le plus propre. Je ne trempe pas mes mains dans les caisses de l’État ».
L’entretien en Macron et Calibrio
Pour Banda Kani, un activiste qui s’adresse à un président de la République de façon « spontanée » ne relève que d’une « mise en scène ». « Depuis quand un activiste se présenter devant un Président de façon spontanée ? C’est une mise en scène », croit-il.
